Publié dans Politique

Crash d’un Boeing d’Ethiopian Airlines - Psychose à Madagascar

Publié le lundi, 11 mars 2019

Dimanche dans la matinée, un Boeing 737 Max 8 de la Compagnie Ethiopian Airlines s’écrase à Addis-Abeba, à peine 6 minutes après avoir décollé, tuant ses 157 occupants. Quelques heures plus tard, l’après-midi du même jour, un appareil de la même marque, du même type et appartenant à la même Compagnie aérienne a encore décollé de l’aéroport international d’Ivato à destination d’Addis-Abeba, visiblement sans que les passagers aient eu le temps d’apprendre le drame qui s’est joué quelques heures plus tôt.

Il faut savoir que Ethiopian Airlines possède 6 Boeing 737 Max 8 dans sa flotte et, selon certaines informations, quatre de ces appareils avaient desservi la Grande île régulièrement, dont celui qui s’est écrasé dimanche dernier peu après son décollage de l’aéroport d’Addis-Abeba.  On imagine aisément la psychose qui se serait emparée des passagers de l’appareil de la Compagnie éthiopienne qui a décollé d’Ivato dimanche dernier, s’ils étaient au courant qu’ils allaient embarquer et effectuer cinq heures de vol dans exactement le même type d’avion que celui qui vient juste de faire un crash à quelques milliers de kilomètres de là.    

Pour information, c’est hier lundi que, à l’instar de la Royal Air Maroc ainsi que les compagnies chinoises et indonésiennes, Ethiopian Airlines a pris la décision d’immobiliser ses 5 Boeings 737 Max 8 restants et ce, « jusqu’à nouvel ordre ». Cette précaution va-t-elle rassurer un tant soit peu les clients à Madagascar de la Compagnie éthiopienne ?

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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