Publié dans Politique

Crash d’un Boeing d’Ethiopian Airlines - Psychose à Madagascar

Publié le lundi, 11 mars 2019

Dimanche dans la matinée, un Boeing 737 Max 8 de la Compagnie Ethiopian Airlines s’écrase à Addis-Abeba, à peine 6 minutes après avoir décollé, tuant ses 157 occupants. Quelques heures plus tard, l’après-midi du même jour, un appareil de la même marque, du même type et appartenant à la même Compagnie aérienne a encore décollé de l’aéroport international d’Ivato à destination d’Addis-Abeba, visiblement sans que les passagers aient eu le temps d’apprendre le drame qui s’est joué quelques heures plus tôt.

Il faut savoir que Ethiopian Airlines possède 6 Boeing 737 Max 8 dans sa flotte et, selon certaines informations, quatre de ces appareils avaient desservi la Grande île régulièrement, dont celui qui s’est écrasé dimanche dernier peu après son décollage de l’aéroport d’Addis-Abeba.  On imagine aisément la psychose qui se serait emparée des passagers de l’appareil de la Compagnie éthiopienne qui a décollé d’Ivato dimanche dernier, s’ils étaient au courant qu’ils allaient embarquer et effectuer cinq heures de vol dans exactement le même type d’avion que celui qui vient juste de faire un crash à quelques milliers de kilomètres de là.    

Pour information, c’est hier lundi que, à l’instar de la Royal Air Maroc ainsi que les compagnies chinoises et indonésiennes, Ethiopian Airlines a pris la décision d’immobiliser ses 5 Boeings 737 Max 8 restants et ce, « jusqu’à nouvel ordre ». Cette précaution va-t-elle rassurer un tant soit peu les clients à Madagascar de la Compagnie éthiopienne ?

La Rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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