Publié dans Politique

Réhabilitation de Notre-Dame de Paris - Un élan de solidarité à copier !

Publié le mercredi, 17 avril 2019

Dès le lendemain de l’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, un élan de solidarité en vue de sa réhabilitation s’est manifesté. Parisiens, Marseillais, Bretons ou autres se sont levés comme un seul homme et ont parlé d’une même voix, celle de la reconstruction de ce monument historique, fierté de la France et non seulement de la capitale française. Un des endroits les plus visités de l’hexagone,  Notre-Dame de Paris est considérée comme un patrimoine et un symbole de la France. Le tout au-delà des richesses qu’elle renferme. Il n’est pas étonnant ainsi que la Cathédrale a dépassé les frontières religieuses qui pourraient freiner cette unanimité quant à sa réhabilitation. Seul bémol, les fausses notes de certains politiciens qui, en manque d’audience ou d’idée, épient les moindres gestes des tenants du pouvoir pour les critiquer.   48 heures après l’incendie, les dons ou promesses  dépassent allégrement les 500 millions d’euros. Hier, cette somme avoisine les 800 millions d’euros et venant des entités publiques, organismes publics à l’instar de la Fondation du patrimoine, des entreprises financières et des grandes sociétés familiales ou privées.

C’est d’ailleurs cette dernière catégorie qui avait ouvert le bal des donations alors que le feu prenait encore le dessus sur les sapeurs-pompiers de Paris. Le feu maîtrisé et complétement éteint, dans la matinée de mardi, quelque 300 millions d’euros se trouvaient déjà dans la cagnotte pour la reconstruction de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Un élan de solidarité qui fait pâlir d’envie certains dont certainement les Malagasy. Eux qui pendant 25 ans regardaient leur Rova trônait majestueusement sur la colline d’Antananarivo mais dépourvu de ses habits. Ce monument symbolisant la transformation  de Madagascar en un état unique et souverain. C’était de ce Rova, n’en déplaise à certains, qui n’appartient pas ou plutôt plus  à une caste ni à une ethnie mais au peuple malagasy, que la défaite de Madagascar et ses 18 ethnies  face à la France était matérialisée par la levée du drapeau blanc. C’était le début de la colonisation. 25 ans après l’incendie, les dirigeants actuels lancent le défi de le reconstruire y compris le palais de Manjakamiadana appelé communément Palais de la Reine. Un défi titanesque, vu la capacité financière de l’Etat, à réaliser avant le 26 juin 2020. Comparé à l’engouement des français à reconstruire leur monument,  celui des malagasy dont les résidents étrangers (zanatany) à se donner les mains pour le Rova soulève l’indignation. « Il fut un temps où les dirigeants ont lancé la cagnotte pour la reconstruction mais c’était une initiative sans lendemain. D’autant plus que les mauvaises langues disaient que l’initiateur même n’a pas pris la peine d’apporter sa contribution », mentionne une Dame qui selon ses dires avait versé 100.000 Ar dans cette cagnotte. Aujourd’hui ce n’est plus pareil. La famille Andry Rajoelina a donné l’exemple en prenant entièrement en charge la reconstruction du  Palais Besakana, un des monuments composant le Rovan’Antananarivo. Plus d’un espère qu’à l’image de cette solidarité des français, d’autres entreprises citoyennes de la Grande île emboîtent le pas à la famille présidentielle en incombant à leur charge la reconstruction de certains palais se trouvant dans le Rova. Citons, entre autres le Tranovola de Radama et le Manampisoa de Rasoherina. Un palais, une entreprise,  ce n’est pas une mauvaise idée et certainement pas  la mer à boire si et seulement si, tout de même que la volonté de copier cet élan de solidarité des français existe….
La Rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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