Publié dans Politique

Campagne des législatives - Des candidats se ridiculisent

Publié le lundi, 13 mai 2019

C’est un véritable spectacle désolant ! Certains préfèrent en rire, mais la vérité fait pleurer. Les élections législatives se dérouleront dans deux semaines.  Les électeurs malagasy devront choisir leurs représentants à l’Assemblée nationale pour les cinq années à venir. Actuellement, les candidats sillonnent le pays cherchant à gagner la confiance des électeurs. Certains candidats se sont particulièrement distingués médiatiquement. Et plutôt en mal qu’en bien. Devant l’absence totale de répondant de la part des citoyens, des candidats aux élections législatives du 27 mai se ridiculisent pour attirer l’attention. Ça part dans tous les sens. Il y a d’abord ce candidat qui, pour se faire pardonner d’avoir délaissé sa ville natale durant les cinq dernières années, s’est mis à laver les pieds des personnes âgées présentes lors de son meeting, à l’image de Jésus Christ, qui selon la Bible, s’était mis à laver les pieds de ses disciples, avant la fête de Pâques. Une autre candidate à sa réélection a pris comme slogan de campagne : « Hafa ihany i Neny ».

Un slogan qui prête à rire certains observateurs étant donné le passif de la personne. Il faut dire que parmi les descendantes d’Eve au sein de la dernière législature, celle-ci est sans aucun doute celle qui a le plus fait parler d’elle… Un autre candidat s’est pavané à travers toute une ville sur une charrette. D’autres prétendants à Tsimbazaza tapissent leurs affiches de campagne de la couleur d’une coalition politique qui n’est même pas la leur, pour tenter d’obtenir les voix de cette dernière. Les faits de ces candidats à la députation sont massivement diffusés sur les réseaux sociaux. Des publications qui suscitent la risée générale. Les agissements de ces personnalités jettent un discrédit sur le scrutin. Ils participent au nivellement des valeurs vers le bas, selon les commentaires. Pour beaucoup, ces prétendants à un siège de député font sombrer la scène politique malagasy dans une aussi malheureuse décadence intellectuelle.
 La Rédaction

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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