Publié dans Politique

Vente de la Résidence de Madagascar à New-York - La sulfureuse affaire refait surface

Publié le vendredi, 17 mai 2019

Alors que beaucoup d’observateurs croyaient que la lumière ne sera jamais faite sur la vente de la Résidence de Madagascar à New-York, une lueur d’espoir commence à briller. C’est au Pôle Anti-corruption (PAC) maintenant de tirer l’affaire au clair et de décider la suite à donner à cette vente sentant à mille lieux la corruption touchant une des représentations de Madagascar à l’étranger. Et concernant cette représentation permanente de Madagascar à l’ONU, d’autres affaires souillent l’image de l’administration malagasy. Aujourd’hui, ces affaires refont surface et tout le monde espère que la vérité éclate enfin après la transmission récente des dossiers au PAC. Puisque là, il s’agit de gros sous en devises et causant préjudice à l’Etat.
En 2007, soit sous l’administration de Marc Ravalomanana, les rumeurs annonçaient la vente de la Résidence de la représentation permanente de Madagascar à l’ONU, à New-York, plus précisément dans le quartier huppé de Manhattan. Aucune information officielle ne mentionne le prix de vente, laissant ainsi libre toutes supputations.

Cependant, des documents circulant sous le manteau avancent des prix variant entre 6 et 8 millions de $. Premier couac, les connaisseurs affirment que le prix de vente est délibérément sous-évalué dans la mesure où dans ce quartier huppé et de l’historique de la résidence, sa valeur pourrait atteindre facilement les 12 millions de $. Cette résidence vendue, l’administration a acheté une autre qui ne dépasse pas le million de $. L’utilisation des recettes issues de ces transactions  a été dénoncée et faisait l’objet d’une enquête diligentée par le BIANCO et la direction générale du trésor. Les procédures de passation de marché étaient également qualifiées de douteuses par les enquêteurs. La seule certitude, c’est que toutes ces opérations d’une grande importance ont reçu l’autorisation du haut responsable de Madagascar en l’occurrence le Président de la République de l’époque. Il est inconcevable de croire que Marc Ravalomanana ignore la vente et l’achat de la résidence et le profit de la partie malagasy dans cette affaire immobilière juteuse. C’est également impensable de croire bêtement qu’il ne savait pas la destination du bénéfice estimé ainsi au bas mot à 5 millions de $. A part ce dossier de vente de la résidence permanente, la représentation de Madagascar à New-York regorge également d’affaires pas très catholiques. C’est le cas d’une location de voiture effectuée par la mission permanente pendant trois ans dans l’irrespect total également des procédures de passation des marchés publics. Et pire, à la fin de la location, la voiture aurait été immatriculée au nom d’un employé de la représentation. Autre cas dénoncé, celui d’un membre du personnel qui perçoit de salaire mais qui n’occupe aucun poste. Si ce n’est pas de l’emploi fictif, Dieu que ça lui ressemble…La gestion des crédits alloués au remboursement des frais médicaux au sein de la représentation permanente fait naître aussi des doutes. Trois personnes de la représentation permanente sont accusées d’être mêlées dans ces affaires. Abus de fonction, de favoritisme, de prise d’avantage injustifié, de faux et usage de faux et de trafi

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Editorial

  • Austérité, es-tu encore là !
    Une crainte ou anxiété ? Au rythme où vont les choses ces derniers temps, des observateurs inquiets se posent la juste question « l’austérité est-elle encore un sujet de pointe d’actualité ? ». Aurait-elle raté le train de la Refondation ? S’il existe un passage qui aurait le plus capté l’attention à travers deux discours solennels du Président de la Refondation de la République, le colonel Michaël Randrianirina dans deux endroits différents, à Ambohidahy et à Iavoloha, concerne la nécessité absolue de bien gérer la caisse publique. Le colonel Président a martelé qu’il faille réduire les dépenses publiques, les dépenses d’Etat au profit des domaines prioritaires et urgents à savoir, entre autres, les dépenses liées à l’énergie et les dépenses relatives au besoin de la population, des agents de l’Etat en situation dérisoire.

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