Publié dans Politique

« Fihariana » - Trois projets financés 

Publié le lundi, 20 mai 2019

Appui financier. Dans la création d’entreprises, le financement est toujours un problème majeur. Afin d’y remédier, l’Etat, en collaboration avec des partenaires comme la SONAPAR (Société nationale de participation), ont donc mis en place le programme « Fihariana », le projet national pour le développement de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Ce programme a débuté officiellement avant-hier, en octroyant des subventions à trois projets. La première subvention d’un montant de 19 672 800 ariary est attribuée à Mialitia Faniriantsoa Razafindralambo, porteur du projet « Kifeko » lequel se concentre surtout sur la production et la transformation de produits laitiers. Le second projet, baptisé « Karepoka » et créé par Mitia Hairanto Rafieferana, a quant à lui obtenu un financement de 18 728 000 ariary. Ce projet consiste à produire des chips « Vita Malagasy » sans additifs chimiques et à base de manioc. Quant au dernier projet « Avi Green », son porteur Anissa Soardirdine a reçu 15 000 000 d’ariary pour étendre sa production de pavés autobloquants fabriqués à base de déchets plastiques. « Ces subventions seront tout de suite attribuées à l’achat de matériels et à l’extension des activités de l’entreprise », notifie un responsable du programme.


Pour précision, ces projets sont les lauréats du concours « Fihariana Contest », organisé en septembre dernier par le Président Andry Rajoelina. Et aujourd’hui, cette compétition est devenue l’actuel programme national dédié à l’entrepreneuriat. Les objectifs principaux consistent à mettre au service du développement la potentialité et le savoir-faire des jeunes, ainsi que la valorisation de la création d’emplois. Tout comme l’a souvent répété le Président de la République : « nous avons toujours habitué nos jeunes à trouver un emploi. Désormais, nous allons changer cette habitude. Et nous ferons en sorte qu’ils en créent en appuyant leur initiative ». Ces trois projets ouvrent ainsi la porte aux différentes idées innovantes et aux entrepreneurs en quête d’appui pour élargir leurs horizons.
« Au tout début, une entreprise doit passer par plusieurs épreuves. Mais rappelez-vous que les grandes entreprises d’aujourd’hui sont aussi passées par là avant d’arriver au stade où elles en sont maintenant. Nous avons la chance de bénéficier de l’appui de l’Etat. Donc, vous devez travailler dur et ayez confiance en votre projet », a soutenu Vazosoa Rakotondrabary lors de la prise de parole au nom des lauréats de
« Fihariana Contest », à l’occasion du lancement officiel du programme afin d’encourager les milliers de jeunes présents. De ce fait, tous les jeunes entrepreneurs peuvent d’ores et déjà déposer leur dossier auprès des Chambres de commerce et d’industrie pour obtenir eux aussi un financement.
Rova Randria

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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