Publié dans Politique

Allégations de corruption - Le Président Ahmad relâché par la justice française

Publié le vendredi, 07 juin 2019

Sans charges retenues. Après une audition presqu'une journée entière aux services de l'Office central de lutte contre les corruptions et infractions financières et fiscales (OCLIFF) jeudi, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, est rentré libre. Le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux a confirmé à l'Agence France Presse (AFP) cette information en précisant « qu'il (ndlr : Ahmad) est ressorti libre de sa garde à vue, sans poursuite ».

 

Au grand étonnement de tous, le président de la CAF a été accusé dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Marseille d'association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage  de faux. Des chefs d'accusation que le procureur de Marseille lui ont fait certainement connaitre avant l'audition. Accompagné par son avocat durant son interrogation à l'OCLIFF, le président de la CAF a dû répondre point par point sur ces chefs d'inculpation. D'après le magazine « Jeune Afrique », cette audition du président Ahmad fait suite à une rupture unilatérale de contrat avec l'équipementier Puma en vue de l'habillement  des 580 volontaires du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) au Maroc en 2018. Personne ne sait si c'est l'équipementier qui a esté cette affaire en justice ou c'est l'ancien Sg de la CAF, Amr Fahmy, limogé par le bureau exécutif de l'instance suprême du ballon rond africain quelques mois auparavant. Pour sa défense dans ce dossier de soi-disant rupture de contrat, Ahmad a maintes fois répété à la presse que tout a été décidé dans la transparence. Dans une des prochaines éditions du magazine France Football, traitant spécialement la CAN 2019, le président Ahmad est plus explicite et s'étale longuement sur les raisons ayant poussé la CAF à passer commande auprès de cette société française et non à Puma.

En décidant de relâcher le président Ahmad et de ne retenir aucune des charges contre lui, les autorités judiciaires françaises ont été convaincues de ses explications.

Libre de ses mouvements, le président de la CAF, après avoir assisté hier au coup d'envoi de la Coupe du monde féminine, quitte le sol français aujourd'hui à destination de Mali où il apportera les solutions de la CAF  aux problèmes traversés par le football local.

La rédaction

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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