Publié dans Politique

Législatives - De nombreux nouveaux venus attendus à Tsimbazaza

Publié le mardi, 11 juin 2019

D’après les tendances des résultats publiées par la Commission électorale nationale indépendante, l’Assemblée nationale va connaître un profond renouvellement politique. Un bouleversement dû en particulier à la très probable arrivée en masse de nouveaux venus ou des « olom-baovao » Il y a ceux n’ayant jamais exercé de mandat politique. L’exemple le plus parlant serait celui de Fetra Rakotondrasoa, journaliste et chroniqueur politique au sein de la station de radio privée Free Fm. Présenté par l’Isika rehetra miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina, dans le District de Miarinarivo, dans la Région Itasy, il devrait, sauf revirement douteux, intégrer la Chambre basse pour la première fois.  Il y a aussi les novices, tant à Tsimbazaza que sur la scène politique. Tsiliva Diddiot Christophe, chanteur à succès, est un exemple. Nouveau venu en politique, le porte étendard des Orange brigue également un premier mandat, lui dans le District de Morondava dans la Région Menabe où il est  largement en tête dans les suffrages exprimés, et ce malgré les moqueries des détracteurs. L’on peut  également citer deux  personnalités du football malagasy, en l’occurrence Randriamanampisoa Alfred, président du club de football Elgeco Plus et Andriamiasasoa Doda Nirimboavonjy, l’ancien président par intérim de la Fédération malagasy de football. Candidats respectivement à Antsirabe II et Manjakandriana, les deux hommes sont également bien partis pour un siège de député .

Sur un plan plus large, la plupart des députés présentés par l’IRD rentrent dans cette catégorie de novices à Tsimbazaza et sur la scène politique. Beaucoup sont inconnus du grand public mais portés par la vague Orange notamment, ils figurent actuellement en bonne place pour accéder à l’Assemblée nationale. Nombre d’entre les cinquante candidats arborant la bannière indépendant bien placés pour intégrer la prochaine législature sont également de nouveaux visages dans le microcosme politique malagasy. Ces « novices » vont cohabiter avec une poignée de politiques beaucoup plus classiques, mais considérés comme nouveaux venus au niveau de l’Assemblée nationale. A l’exemple de Narson Rafidimanana, ancien ministre de l’Aménagement du territoire, ayant soutenu l’actuel Chef de l’Etat lors de l’élection présidentielle. Se présentant en tant qu’indépendant, il brigue un  mandat électif pour la première fois à Antanifotsy dans la Région Vakinankaratra où il caracole en tête selon les tendances. Rakotomamonjy Neypatraiky, ancien ministre des Postes actuellement candidat dans le District Ihosy, Région Ihorombe, pourrait également rentrer dans cette case.  A côté de ces nouveaux venus, figurent des députés qui briguent pour la plupart un second mandat. Et surtout des dinosaures de la politique, qui sont candidats pour un énième mandat, à l’instar des Jao Jean à Antsohihy ou encore Voninahitsy Jean Eugène, en pôle dans leurs circonscriptions électorales. En tout cas, avec l’arrivée probable de ces nombreux venus, l’opinion s’attend logiquement à un changement drastique dans la façon de travailler des députés de Tsimbazaza dont l’image a été fortement écornée durant la dernière législature.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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