Publié dans Politique

Produits forestiers - Des mesures à prendre sur la RN44

Publié le mardi, 11 juin 2019

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) doit prendre des mesures concernant le transport des produits forestiers sur la RN44 Sud entre Vohidiala et  Moramanga. Des camions chargés de grumes, de bois carrés, de sacs de charbon… continuent de circuler librement sur cet axe routier la nuit contrairement aux  dispositions de la loi en vigueur. D’autres catégories de bois aussi voyagent certainement. La loi interdit formellement tout déplacement des produits sur l’étendue du territoire de 18 heures du soir à 6 heures du matin. La loi le stipulant n’est pas encore modifiée ou déclarée caduque. Pour le cas considéré, le trafic est particulièrement intense aux alentours de 21 et de 22 heures sur la portion Morarano Gare (MLA)-Moramanga. Curieusement, des gendarmes assurent le contrôle routier à cette heure-ci au niveau du lieudit Antanambao Ampitambe s’ils y sont absents le jour. Les véhicules transportant des produits de pin de la société d’Etat Fanalamanga sont facilement identifiables de par la nature des marchandises à bord. Ces types de produits aussi sont frappés par la même interdiction. Selon des ouï-dire entendus sur le terrain, les camions en infraction appartiennent aux riches forestiers basés dans la capitale du Mangoro. Ceux-ci ont l’habitude de braver la loi en vigueur.


Exception
Des mois auparavant, les transporteurs en provenance du secteur nord en particulier s’obligeaient à se parquer dans les villages les plus proches dès la tombée de la nuit. En effet, de longues files se sont formées jusqu’au petit matin aux villages d’Amboasary Gara (MLA), de Morarano Gara (MLA) et d’Ambohimanarivo nonobstant le droit des riverains de la route qui endurent des tapages nocturnes à longueur d’années. Mais le paysage routier change à présent. Ces temps-ci, peu de camionneurs passent la nuit aux endroits habituels. Selon un haut responsable régional, les propriétaires des camions se plaignaient de la rigueur de la loi. Ils demandaient alors une autorisation de transport nocturne. Puisqu’il s’agit d’une loi, toute décision s’y rapportant relève de l’administration centrale. Un ancien haut responsable ministériel aurait ainsi accédé à la requête des transporteurs. Mais l’exception accordée aurait concerné uniquement les bois  semi-travaillés comme les planches et les palettes de bois destinées à l’exportation via le port de  Toamasina après avoir emprunté la RN2. Les malhonnêtes en auraient alors profité pour faire passer leurs marchandises en toute quiétude. La direction régionale de l’Environnement et du Développement durable d’Alaotra-Mangoro est tenue de renforcer le contrôle et la surveillance pour mettre fin à la gabegie qui va à l’encontre des valeurs et idéaux prônés par le régime en place.
La rédaction
 

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff