Publié dans Politique

Anosizato - Trois frères violent une femme enceinte et tabassent le mari

Publié le mardi, 09 juillet 2019

La victime est enceinte de deux mois et elle était violée par trois hommes. Ces derniers s’en étaient pris violemment à parti son mari. Une fois que ce dernier a perdu connaissance, les agresseurs l’ont jeté dans un caniveau. Ces faits remontent vers 20h30 le soir du dimanche du 16 juin dernier.  Les bandits n’ont laissé partir la dame que vers 2h du matin. Quelques heures après leurs mésaventures, le couple a porté plainte auprès de la Sûreté urbaine d’Antananarivo de la police à Tsaralalàna.

 

Plus récemment, précisément le dimanche 7 juillet dernier, l’un des trois suspects fut interpellé à Anosizato. Car dans sa plainte, la femme a affirmé s’être parfaitement remémorée des traits de ses violeurs, qui n’ont même pas pris le soin de les masquer. Dès le début de l’enquête, les domiciles des suspects ont été connus.  Du coup,  les Forces de l’ordre s’étaient dépêchées sur place. Mais elles n’ont pu surprendre aucun des agresseurs. Ce n’était donc que dans l’après-midi du 7 juillet que la Police ait pu finalement retrouver les traces des assaillants, et ce, grâce à un renseignement fourni par un informateur.

D’après ce renseignement, les trois suspects que la Police recherche étaient en train de suivre un combat de coqs ce dimanche après-midi-là à Anosizato.  Les limiers s’étaient donc rapidement rendus sur place. A leur arrivée à l’endroit, ils ont pu capturer un suspect si les deux autres ont réussi à prendre rapidement la poudre d’escampette.

 Le soir de ce dimanche 16 juin donc, les époux étaient sur le chemin qui mène chez eux dans le quartier de Namontana. A ce moment les trois agresseurs les ont pris discrètement en filature. Lorsque le couple arrive au niveau d’un endroit plutôt désert, les trois individus lui ont barré le chemin. Ils ont tabassé le mari qui a fini par  perdre connaissance sous les coups,  avant qu’ils ne jettent son corps dans cette canalisation. Quant à la dame, ils l’ont entraînée non loin de là pour abuser d’elle, et ce, durant plusieurs heures. Le suspect arrêté aura à répondre de ses actes devant le Parquet. Quant à ses acolytes, ils sont encore activement recherchés. A noter que les violeurs sont  tous les membres d’une fratrie.

Franck Roland

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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