Publié dans Politique

Banditisme et détention illégale d'armes - Les arrestations et les saisies se poursuivent

Publié le lundi, 15 juillet 2019

Le banditisme prend  toujours une proportion alarmante dans le District d'Andilamena. Les Forces de l'ordre  y font de la lutte contre la circulation illicite d'armes leur cheval de bataille.  La semaine  dernière, trois suspects ont été arrêtés par des éléments de  la section 3 du peloton de gendarmerie  d'Andriamenakely,  un quartier d'Andilamena ayant gagné une sinistre réputation  en matière d'insécurité. Les trois individus sont en possession d'armes à feu dont deux  copies locales de  fusils Mas36  ainsi qu'un  autre de type  Baikal, le tout avec trois munitions.

 

Pour les gendarmes, toute une zone d'ombre plane encore sur la provenance  de ces armes, d'où la nécessité d'arrêter les trois suspects. D'ailleurs, leur audition du moment est censée lever un coin de voile à ce propos.  Les  Forces de l'ordre établissent également un  lien entre ces armes récemment confisquées et les actes de banditisme survenus en mi-mai  dernier à Andriamenakely. Les gendarmes soupçonnent que les dahalo, qui y ont razzié un troupeau à l'époque, ont utilisé  ces armes pour terroriser les villageois. Notons  que cette localité de  l'Alaotra Mangoro a bénéficié  de l'envoi et de l'implantation de contingent militaire dépêché de la Capitale et participant dans l'opération de sécurisation, et ce, d'après une demande de la population locale et une décision du pouvoir central.  Avec les gendarmes, ces militaires,  outre l'opération anti-banditisme proprement dit, sont également engagés dans la campagne de désarmement actuelle, civils inclus. Leur présence a fait baisser  nettement d'un cran le degré de violence au gangstérisme dans cette région, souvent taxée de zone rouge.

Franck Roland 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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