Publié dans Politique

Assemblée nationale - Les membres du Bureau permanent connus

Publié le mercredi, 17 juillet 2019

Après l’élection de son président la veille, lors de l’ouverture officielle de la session spéciale, le bureau permanent de l’Assemblée nationale se complète. Les 6 vice-présidents de la Chambre basse ont été les premiers à être désignés hier. Il s’agit de Rasolonjatovo Honoré dit Papasolo (vice-président pour l’ex-province d’Antananarivo), Bavy Angelica (vice-présidente pour l’ex-province de Toamasina), Jean Jacques Rabenirina (vice-président pour l’ex-province de Toliara), Nina Rahantanirina (vice-présidente pour l’ex-province de Mahajanga), Jocelyne Rahelihanta (vice-présidente pour l’ex-province d’Antsiranana) et Jean Brunelle Razafintsiandraofa (vice-président pour l’ex-province de Fianarantsoa).

Tout comme Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, les 6 vice-présidents sont tous issus de la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina et ont tous été les seuls candidats en lice à leurs postes respectifs. Les six candidats ont récolté de 128 à 140 voix, sur les 145 exprimées. Les trois questeurs ont également été élus hier. A savoir Jean Michel Henri (Questeur I) et Lanto Rakotomanga (Questeur II) ainsi que Mamy Rabenirina (Questeur III). Les deux premiers sont issus de l’IRD tandis que le troisième est issu de l’opposition, puisqu’il a été élu sous les couleurs du parti Tiako i Madagasikara. Il est à noter qu’ils ont également été candidats uniques. Sauf changement, les postes de rapporteur général et rapporteur général adjoint ne devraient être connus que ce jour. Les présidents des diverses commissions permanentes devraient également livrer leur verdict cette même journée. Des postes qui, pour la plupart, devraient vraisemblablement échoir entre les mains des députés élus sous l’étiquette d’indépendants n’ayant brigué aucun des postes cités supra jusqu’ici.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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