Publié dans Politique

Reconstruction du Rovan'Antananarivo - Le ministère de la Communication et de la Culture donne le ton !

Publié le jeudi, 25 juillet 2019

Avant le 26 juin 2020, le Rovan'Antananarivo sera reconstruit. C'est le défi lancé par le Président de la République, Andry Rajoelina, lors de la pose de la première pierre des débuts de travaux de réhabilitation, il y a deux mois. Désormais, tout va s'accélérer pour atteindre cet objectif fixé par celui qui, également, a fait renaître de ses cendres l'hôtel de ville d'Antananarivo. Tout le monde devra ramer dans le même sens afin que la barque de la reconstruction de ce symbole de la souveraineté nationale arrive à bon port.

 

Le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), tête de file au niveau de l'Exécutif,  donne le ton à travers le lancement d'un appel d'offres. C'est le signal fort du début imminent des travaux de réhabilitation, confirmé d'ailleurs par le délai de la remise des documents de soumission des candidats intéressés. Ce délai est fixé au 6 août 2019 et précédé par la visite sur place des travaux à effectuer répartis en divers lots. Entre autres des gros œuvres, revêtement, étanchéité, faux plafond, cloison et platerie, peinture et papiers peints, installation d'ascenseur, climatisation et ventilation mécanique contrôlée, plomberie, sanitaire, électricité, système de sécurité, menuiserie bois, métallique et aluminium. De ces travaux ou fournitures énumérés, le  Rovan'Antananarivo  2e version sera plus moderne sans toutefois modifier l'architecture initiale.

Le lancement de cet appel d'offres par presse balaie aussi toutes suspicions et dires des mauvaises langues. Eux qui véhiculent les rumeurs sur les réseaux sociaux que les adjudicataires des  marchés sont déjà connus.

Un des grands chantiers en ce début du mandat du Président Rajoelina, la reconstruction du Rovan'Antananarivo est synonyme d'une souveraineté retrouvée. Ce n'est pas par hasard ainsi que le Président de la République met le 26 juin 2020 comme deadline à sa reconstruction car c'est la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar. Une indépendance qui passe inéluctablement à la reconnaissance par soi-même de l'identité culturelle et de l'histoire du pays.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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