Publié dans Politique

Report des élections communales et municipales - Prorogation du mandat des maires ou nomination de PDS ?

Publié le mercredi, 31 juillet 2019

Telle est la question qui agite actuellement tout le microcosme politique malagasy. Le mandat des maires ainsi que des conseillers municipaux et communaux, qui devra expirer à la mi-septembre prochain, sera-t-il prorogé ou est-ce qu’ils seront remplacés par les présidents de délégation spéciale ? Le suspense est entier après le report inéluctable des élections communales initialement prévu pour le 28 octobre par la Commission électorale nationale indépendante. « Aucune décision n’aurait encore été prise », a laissé entendre une source informée, questionnée sur la décision que prendra l’Exécutif, lequel serait « en pleine concertation » jusqu’ici.

Pour rappel, la loi organique relative au régime général des élections et des référendums dispose que « les collèges électoraux sont convoqués quatre-vingt dix (90) jours au moins avant la date du scrutin par décret pris en conseil de gouvernement, après consultation du projet de calendrier électoral présenté par la Commission électorale nationale indépendante pour tout mandat qui arrive à son terme ». La Commission électorale nationale indépendante a proposé la date du 28 octobre pour la tenue des élections communales et municipales. Ce délai a échu en fin de semaine dernière. L’Exécutif n’a pas pondu le décret de convocation des électeurs entre-temps.
Ainsi, le délai de 90 jours de convocation des électeurs ne peut plus être tenu ; les élections ne pourront donc pas se tenir à la date initiale proposée par la CENI. La révision de la liste électorale fait notamment partie des raisons évoquées pour la non-tenue de ces élections à la date initialement proposée par la CENI. L’Exécutif peut encore demander à la CENI une autre date pour la tenue de ces scrutins pour cette année, avant le 29 novembre. Toutefois, il serait plus probable que les élections communales et municipales n’aient lieu que l’an prochain, au plus tôt le 31 mai 2022, pendant la saison sèche, conformément aux textes en vigueur. Le report d’une élection est peu commun à Madagascar, plutôt habitué à des élections anticipées, avec comme exemple récent, l’élection présidentielle anticipée de 2018, faisant suite à une décision de la Haute Cour constitutionnelle. Madagascar avait également eu droit à une élection présidentielle anticipée en 1996 et en 1992.

La Rédaction

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff