Publié dans Politique

JIRAMA - Descente imminente de l’Inspection générale de l’Etat

Publié le mercredi, 07 août 2019

Le Président de la République Andry Rajoelina a décidé d’envoyer la Cour des comptes et l’Inspection générale de l’Etat au niveau de la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité, dans le cadre d’une politique d’assainissement et de redressement de cette société. La décision fait partie des annonces phares annoncées, hier, lors du premier Conseil  des ministres depuis la  formation du troisième  Gouvernement Ntsay Christian. Le Chef de l’Etat a dit que « La JIRAMA doit être gérée comme une entreprise privée à partir de maintenant ». Dans ce sens, un « audit organisationnel et financier devra avoir lieu ». Mené par un cabinet et avec la Cour des comptes et l’Inspection générale de l’Etat, cet audit fait partie d’une large politique visant au redressement de la compagnie nationale. Selon le rapport de la rencontre des ministres, un calendrier pour la mise en œuvre du redressement de la compagnie nationale devra être établi.  Outre l’audit, les départements étatiques sont sommés de payer leurs dettes envers la JIRAMA, accumulées du mois de janvier 2019 au mois de juin 2019, qui s’élèvent à 30 milliards d’ariary.  « Le redressement de la compagnie et l’apurement de ses dettes doivent être effectués dans un délai n’excédant pas les deux ans », indique le rapport du Conseil des ministres.  Toujours dans ce cadre, un comité de pilotage,  composé notamment du représentant de la Présidence de la République, de la Primature, et du ministère de tutelle doit être mis en place.

Le président du Conseil d’administration de la JIRAMA sera chargé de l’application de la nouvelle organisation au sein de cette compagnie. « L’Etat doit avoir une part active dans le redressement de la JIRAMA. Il doit aussi être strict sur le sujet, malgré les 400 milliards d’ariary de subventions étatiques à la JIRAMA indiqués par la Cour des Comptes », soutient le rapport du Conseil des ministres. Par ailleurs, un nouveau business plan et audit des contrats des fournisseurs de la JIRAMA doivent désormais être mis en œuvre. Un contrat-programme relatif à la mise en œuvre des travaux de redressement de la gestion de la JIRAMA sera établi entre l’Etat et la JIRAMA.
 La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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