Publié dans Politique

Gendarmerie Sofia vs Gendarmerie Alaotra-Mangoro - Casse-tête chinois sur l’affaire des 450 zébus

Publié le jeudi, 15 août 2019

Le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie Richard Ravalomanana a laissé entendre qu’il convoquera incessamment toutes les parties concernées par l’affaire d’Andilamena à une table ronde en vue de la régler pour de bon. Il s’agit d’un cas impliquant à la fois le groupement de la gendarmerie d’Alaotra-Mangoro et celui de Sofia ainsi que des civils d’Andilamena et de Mampikony, deux Districts adjacents mais appartenant à deux différentes Régions. Quelque 450 bœufs appartenant à un riche éleveur d’Andilamena, considéré comme un receleur, ont été amenés de force par les Besaboa de Mampikony appuyés par des gendarmes de la compagnie territoriale. Les gendarmes de la Sofia ont donc fait incursion dans le territoire sous le contrôle de leurs pairs d’Alaotra-Mangoro sans un accord préalable. Le troupeau est mis en fourrière à Mampikony. Mais il s’est avéré que le propriétaire ait pu produire des documents attestant ses pleins droits sur ses biens.

Le cas qui s’est produit en juillet n’a pas été résolu jusqu’ici. Le paiement du droit de fourrière aurait constitué le point de discorde. Les hauts responsables des deux groupements concernés se sont rencontrés à Mampikony deux semaines passées. Mais personne n’en savait trop le résultat. Les gendarmes sont en tout cas de plus en plus vigilants dans leur approche. Des sanctions tombent régulièrement au sein de la famille. Des gendarmes sont punis toutes les semaines ou presque. Beaucoup y voient un côté positif car les rangs comptent effectivement des brebis galeuses. Mais les gendarmes se plaignent aussi que, même pour un rien, il risque gros pour leur carrière à cause des accusations infondées machinalement rapportées à un niveau plus haut sans que les visés aient la possibilité de mettre en œuvre les moyens de défense.
M.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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