Publié dans Politique

Représentations extérieures de Madagascar - 18 postes d'ambassadeur, trois représentants permanents, trois consulats généraux  à pourvoir

Publié le mardi, 20 août 2019

24 diplomates malagasy devront être nommés en principe pour occuper les postes vacants au sein des représentations extérieures de Madagascar. Depuis plus de 5 ans, le fonctionnement de certaines ambassades malagasy est assuré par des chargés d'affaires  par intérim faute de nomination d'ambassadeurs. C'est seulement à la fin de son mandat que le régime de Rajaonarimampianina a nommé à la va- vite des collaborateurs expulsés du Gouvernement pour occuper le poste d'ambassadeur, le cas  de l'ambassade malagasy en Russie et en République populaire de Chine.

L'abrogation de ces nominations qui sentent à mille lieux le népotisme, a été l'une des premières mesures prises en Conseil des ministres par les dirigeants actuels. A l'exception de Mireille Mialy Rakotomalala, ambassadeur au Japon, tous ont vu leur nomination abrogée. Il en est de même pour les trois consulats généraux et autant de représentations permanentes.

Six mois après la mise en place du régime actuel, les chargés d'affaires continuent toujours d'assurer l'intérim en attendant la nomination des premiers responsables. D'après les informations obtenues, le ministre des Affaires étrangères malagasy en consultance évidemment avec le Président de la République travaille d'arrache- pied sur le dossier. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » semble le maître mot à Iavoloha qu'à Anosy. Le ministre Naina Andriantsitohaina a martelé qu'il ne faut pas se précipiter pour  la désignation de ces représentants de Madagascar d'autant plus qu'il devrait avoir des aménagements en fonction des moyens à la disposition de l'Etat. A entendre ces propos du ministre, la fermeture de certaines ambassades n'est pas à exclure mais l'installation de nouvelles ambassades demeure également valable. Tout dépend de la politique étrangère de la Grande île et de ses relations bilatérales. La bonne relation économique et politique avec le Maroc ainsi que le lien historique entre les deux pays  pourraient par exemple emmener la République de Madagascar à  y installer une représentation.

La nomination des hauts responsables au niveau national achevée, celle des représentants de Madagascar ne saurait pas sans doute tarder.

La rédaction

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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