Publié dans Politique

Le ministre de la Défense à Antsiranana - La sécurité maritime au menu

Publié le vendredi, 04 octobre 2019

Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard,  a débarqué jeudi dernier  dans la capitale du Nord  où depuis mardi dernier  4 navires de guerre de la marine indienne  dont un bâtiment école et instruction long de 105,8m et 13,2m de large et qui a un tirant d’eau de 4,6m ont fait escale. Le ministre a été invité à l’occasion par l’ambassadeur de l’Inde. 

 

L’après-midi, le  n°1 de la Défense nationale, de concert avec l’ambassadeur de l’Inde,  ont  organisé une conférence de presse au cours de laquelle le premier  a déclaré que l’escale de ces navires de  guerre marque  l’affermissement de la relation bilatérale entre les deux pays et en l’occurrence le renforcement de la

coopération militaire laquelle,  devait-il indiquer,  se porte sur plusieurs domaines dont  la sécurité maritime. 80% des échanges maritimes  passent  par l’océan Indien d’où l’importance de celle-ci,  a fait savoir le Général Rakotonirina Léon Richard. Dans la foulée, il a signifié les enjeux économiques, diplomatiques et sécuritaires liés à l’insécurité

maritime dans l’océan Indien. Pour que le pays  puisse  exploiter d’une manière efficace et durable les ressources des océans, des mers et autres, la sécurité maritime s’impose, a clairement fait  savoir le ministre. En effet, l’économie bleue est un des modèles économiques de Madagascar. Le ministre a également mis à profit  cette conférence de presse pour faire part des défis de son département  pour l’année prochaine entre autres  l’acquisition d’un bateau de guerre de taille et  la mise en place de centre d’instruction navale à  Antsiranana et Mahajanga. Quant à l’ambassadeur de l’Inde, il a insisté dans son discours sur  l’importance de la sécurité  maritime dans l’océan Indien. Pour ce faire, devait-il continuer,  Madagascar doit travailler de concert avec les îles et les pays avoisinants.

A noter que  45 pays dont Madagascar bénéficient de formation navale de la part du Gouvernement indien.  Un exercice militaire mené conjointement par les officiers de la marine malagasy et celle  indienne a eu lieu avant le départ des 4 bâtiments indiens hier.

 A.Lepêcheur

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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