Publié dans Politique

Bilan et sujets brûlants - Andry Rajoelina assume ses responsabilités et propose des solutions

Publié le dimanche, 06 octobre 2019

Baccalauréat
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle
Une fuite de sujets occasionnant une désorganisation de la session 2019 du baccalauréat a marqué l’actualité du pays la semaine dernière. Réagissant à cette situation, le Président de la République Andry Rajoelina annonce la tenue d’une deuxième session pour l’obtention du diplôme du Baccalauréat. L’annonce a été faite au cours de l’émission spéciale du Président de la République diffusée hier dans la fin de soirée sur les chaînes de télévision et de radio nationales ainsi que sur quelques chaînes privées de la Capitale. « Annuler l’examen est impensable. Ce serait sanctionner ceux qui ont travaillé dur. Cela serait irresponsable (…) L’examen a pris fin. Nous attendons les résultats. Nous féliciterons ceux qui auront obtenu leurs diplômes. Pour ceux qui ont échoué, une deuxième session sera organisée, 3 ou 5 jours après la publication des résultats selon l’organisation qui sera faite », a avancé le Chef de l’Etat comme solution à la situation actuelle. Du 23 au 26 octobre, d’après les informations publiées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il s’agit selon le Président Rajoelina de « donner une chance » aux jeunes candidats recalés lors de la session normale. Silencieux depuis l’éclatement de cette affaire, le Président affirme avoir laissé les responsables travailler et avoir pris le temps de comprendre ce qui s’est passé. « J’ai ressenti l’agacement des parents, l’inquiétude des candidats, la colère des simples gens, car la fuite de sujets est un fait tout à fait exceptionnel », assure-t-il.


Des fuites de sujets ont été enregistrées dans trois centres d’examen tandis qu’une désorganisation a été constatée dans 10 centres d’examen sur les 299 centres d’examen du pays. A entendre, le Président de la République Andry Rajoelina, les agissements des personnes à l’origine de cette fuite de sujets ont eu pour objectif « d’empêcher le bon déroulement de l’examen ». Il condamne et dénonce une « prise en otage l’avenir de la jeunesse malagasy ». Dans leur  démarche, les coupables derrière ces fuites de sujets n’avaient pas des objectifs financiers, estime le Président, qui indique que sinon, les sujets n’auraient pas été diffusés sur les réseaux sociaux. « Des problèmes internes entre des responsables » auraient motivé les personnes à l’initiative de cette fuite de sujets entrainant les perturbations, laisse entendre, le Chef de l’Etat, qui a annoncé avoir donné des consignes strictes et ordonné des enquêtes pour désigner les coupables. «Des enseignants ont bafoué la confiance placée en eux et les enquêtes dévoileront leurs noms », souligne le numéro Un de l’Etat.  Certains de ces responsables ont une « obédience ou une affiliation politique » et sont « membres d’un parti politique d’opposition », selon le Chef de l’Etat. « Qui qu’ils soient, ils seront punis selon la loi », prévient toutefois le locataire d’Iavoloha, avant de conclure, « Certains sont auteurs d’infractions pénales. Les enquêtes se poursuivent. Les auteurs seront traduits en justice ».
La rédaction

Présidence de la République
Andry Rajoelina fait le bilan de ses 9 mois
Le Président Andry Rajoelina fait son bilan, le deuxième après le bilan de ses cent premiers jours à la tête du pays au mois d’avril dernier, 9 mois, jour par jour, après la proclamation par la Haute Cour constitutionnelle de sa victoire à l’élection présidentielle. En moins d’un an de gestion, l’homme a engagé des actions dans plusieurs secteurs. 9 mois passés à redresser le pays.  Andry Rajoelina affirme être conscient de ce que le peuple attend de lui et dit être prêt à y répondre. « En tant que dirigeant, il est de mon devoir d’apporter des solutions aux maux du pays. J’ai pris un pays au fond du trou, que nous avons essayé de boucher », confie-t-il. « Jamais toutefois je ne m’en suis plaint. Je suis prêt à apporter une solution », ajoute-t-il.   Au cours d’une émission d’un peu moins de deux heures diffusée hier à la télévision et la radio nationales où il commémore ses neuf premiers mois à la tête de Madagascar, le Président Andry Rajoelina a fait le point de quelques projets phares qu’il a menés avec son Gouvernement. « Sur le plan international, Madagascar se trouve actuellement à la place qui doit être la sienne dans le concert des Nations. Avant, personne n’avait de considération pour notre pays », affirme le Chef de l’Etat. Il cite notamment à titre d’exemple de ce changement de statut de Madagascar, l’invitation officielle qu’il a reçue pour assister aux fêtes nationales de Maurice et du Sénégal, la rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron, au cours de laquelle la question des Iles éparses a été évoquée, la visite du président de la Banque mondiale, David Malpass,  celle du Président du Rwanda, Paul Kagame ou dernièrement celle du Pape François. « Rien n’arrive par hasard », indique-t-il.
Sur le plan interne, le Président Rajoelina souligne la réalisation de ses Velirano. Il cite notamment la hausse à 200.000 ariary du salaire minimum d’embauche, le début prochain des travaux de réhabilitation de la RN34 reliant Moramanga à Ambatondrazaka, la réhabilitation de la route nationale 5 entre Ambilobe et Vohémar, ainsi que la RN5 de Toamasina à Soanierana Ivongo. « Le principe de l’émergence nécessite une priorisation des actions, notamment la gouvernance, la sécurité ou la construction des infrastructures » indique le Chef de l’Etat pour expliquer certains choix faits, notamment la dotation de matériels pour les Forces de l’ordre. « Je travaille avant de parler. D’autres critiquent alors qu’ils ne font rien », a par ailleurs de nouveau répondu le locataire d’Iavoloha à ceux qui critiquent le pouvoir central.
 La rédaction

Restriction de voyage pour les femmes
Démenti du Chef de l’Etat
« Ni moi, ni le pouvoir que je dirige, ne constitueront, à aucun moment, des obstacles à la liberté des femmes à circuler à travers le monde, peu importe où elles iront ». Le Président de la République Andry Rajoelina réagissait ainsi à la polémique récente sur une présumée intention du Gouvernement malagasy de restreindre toute sortie du territoire malagasy pour les femmes, sans autorisation de leurs conjoints. « Aucune loi de la sorte n’a jamais existé à Madagascar.  Je me demande, de quelle loi, de quel Gouvernement, à quel moment, une telle décision aurait été prise par le Gouvernement ». Pour lui, il ne s’agit que de désinformation ou de diffusion de fausse nouvelle.  Selon le Chef de l’Etat, ces informations erronées peuvent être dues à un malheureux rapprochement avec la traite de personnes dont peuvent être victimes certaines femmes malagasy dans certains pays à risque, et pour lesquelles des mesures sont prises. L’excès de zèle de certains des membres des Forces de l’ordre, à l’encontre de certaines représentantes de la gent féminine, lors de l’embarquement, est toutefois signalé par le Chef de l’Etat, qui annonce une descente à l’aéroport international d’Ivato dans les prochaines heures.
La rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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