Publié dans Politique

Fondation « Andry Rajoelina » - Une université et une usine pharmaceutique en gestation

Publié le lundi, 07 octobre 2019

Le Président de la République Andry Rajoelina a fourni des précisions sur la fondation qu’il envisage de créer. Il y a un mois, presque jour pour jour, le Chef de l’Etat saisissait la Haute Cour constitutionnelle aux fins de demander l'avis de la haute juridiction sur la conformité avec l'article 49 de la Constitution de la création d'une fondation par le Président de la République. Les juges constitutionnels avaient donné leur feu vert, émettant toutefois deux trois réserves, notamment que : « La fondation doit respecter scrupuleusement son objectif d’intérêt général et doit être dissociée de toute connotation politique » ou encore « le Président de la République ne doit exercer aucune fonction dans cette fonction. « Je veux que l’on se souvienne non pas de mon nom, mais de mes actions », a répondu le Chef de l’Etat, interrogé sur son initiative, au cours de l’émission diffusée sur les chaînes publiques malagasy avant-hier.

 

D’après ses explications, la fondation promouvra l’éducation. Une « université IEM » sera ainsi créée cette année. Installée à Antananarivo, l’établissement intégrera les admis avec mention au baccalauréat. Ces derniers seront boursiers, selon les précisions. Des professeurs de France, d’Allemagne ou des Etats-Unis prodigueront les cours. Les dotations obtenues par la fondation serviront notamment en tant que bourse d’excellence. Le Président Rajoelina a pour objectif de faire de l’université une université de renom en Afrique. Les diplômés n’auront rien à envier à ceux issus des plus prestigieuses universités mondiales, laisse-t-il entendre. « Mon souhait est de voir que cette université soit encore là, une fois que je ne serai plus Président, et qu’elle continue de sortir l’élite de Madagascar », confie le Chef de l’Etat. « Je ne serai pas éternellement Président. Je ne  bouderai pas mon siège. Toutefois, tant que je serai ici, j’aimerai laisser quelque chose pour la génération future », poursuit-il.

Outre le domaine de l’éducation, la santé sera également au centre des préoccupations de la fondation. Dans le cadre de la fondation, une usine pharmaceutique sera en effet construite. La matière première utilisée sera produite localement. L’usine produira des compléments alimentaires, pour permettre aux enfants malagasy de grandir, tels que la spiruline ou le moringa. Ces compléments alimentaires seront gratuits. « Le retard en termes d’infrastructure peut se rattraper rapidement. Le retard de développement psychomoteur des enfants est impossible à rattraper », soutient Andry Rajoelina. Grace à ses partenaires, l’association Fitia distribuera des compléments alimentaires à la prochaine rentrée scolaire, informe le Chef de l’Etat. La construction d’une usine permettra toutefois de ne pas toujours attendre l’aide étrangère, conclut-il.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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