Publié dans Politique

Fuite de sujets du baccalauréat 2019 - 19 personnes incarcérées dans tout Madagascar

Publié le mardi, 15 octobre 2019

L’enquête sur la fuite de sujets du baccalauréat 2019 est loin d’être close. La Gendarmerie à qui l’affaire a été confiée continue de fouiller partout afin de trouver la source de la fuite qui, en se référant à des informations glanées ici et là, ressemble plutôt à une déstabilisation. A preuve, le directeur des examens nationaux est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Dès l’éclatement de la fuite, le ministre de l’Enseignement supérieur a pointé du doigt ce haut responsable de par ses comportements.

En effet, celui-ci était au courant de l’existence de la fuite avant même le début de l’examen et malgré les directives du ministère de distribuer le sujet de garde, il est resté amorphe. C’est ainsi cette seconde accusation qui l’a conduit en prison alors qu’avant le juge l’a mis sous contrôle judiciaire. Une administratrice d’un groupe sur facebook a connu également le même sort que le directeur des examens nationaux.

A part ces deux personnes, l’état récapitulatif concernant la Région Analamanga mentionne le placement en détention préventive à la maison d’arrêt d’Antanimora d’un autre inculpé, un professeur au sein d’un groupe éducatif reconnu. D’après les informations, celui-ci possédait avant l’heure les sujets de toutes les matières du baccalauréat de l’enseignement général. Le coordonnateur du conclave figure également parmi les personnes suspectées et placées sous mandat de dépôt ainsi qu’un informaticien et un opérateur de saisie. En tout, le juge d’instruction à l’issue du déferrement au Parquet a ordonné pour le compte d’Analamanga la détention de 14 personnes.

A Imerintsiatosika où a eu lieu la première arrestation, sur les sept personnes arrêtées, trois ont été incarcérées dont le proviseur d’un lycée local. Deux autres enseignants dans la province de Fianarantsoa se trouvent eux aussi en prison. A part ces suspects en détention préventive, en attendant leur procès,  sept individus sont soumis sous régime de contrôle judiciaire tandis que 33 sur les 59 personnes arrêtées dans tout Madagascar ont obtenu la liberté provisoire. Une vague d’arrestations et de sanctions qui, certainement, feront réfléchir ceux ayant la mauvaise intention de désorganiser le déroulement des examens officiels, notamment la session spéciale prévue dans le courant de ce mois.

La Rédaction 

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Editorial

  • Une étape franchie ?
    Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. Pour certains, peu enclins à consentir le bon côté du geste du numéro un du pays, ils relativisent la décision. Pour d’autres qui concèdent à reconnaitre l’aspect positif de la chose y voient un effort devant aboutir à une étape décisive pour améliorer la gestion des affaires nationales. Deux angles de vue apparemment inconciliables et diamétralement opposés, mais avec un minimum de prise de conscience en lien aux intérêts inaliénables de la Nation, on pourrait joindre les deux bouts.

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