Publié dans Politique

Stade de Mahamasina - Les Barea et le coach Dupuis demandent la réhabilitation totale

Publié le jeudi, 21 novembre 2019

C’est confirmé ! La réhabilitation du stade de Mahamasina est à la fois urgente et incontournable. A l’issue du premier match des Barea contre l’équipe éthiopienne, samedi dernier, il a été prouvé que le stade de la Capitale ne fait pas le poids par rapport aux autres stades internationaux en Afrique. En effet, malgré la victoire contre la formation de l’Ethiopie, la sélection malagasy a eu beaucoup de mal à jouer sur le terrain. Une difficulté ressentie au niveau des supporteurs mais qui s’explique, en grande partie, par le piteux état du stade de Mahamasina.

 

Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux hier, Nicolas Dupuis, sélectionneur de l’équipe nationale malagasy, évoque le besoin de refaire le stade. « Je tiens à dire au nom des Barea qu’il est tout de même temps de refaire totalement le stade de Mahamasina. La priorité à la pelouse car nos joueurs sont plus à l’aise sur un bon terrain. Mais sans oublier l’enceinte dans sa globalité. Nos supporteurs ont besoin de sécurité, de confort. Ils le méritent. Vous l’avez compris, nous demandons aux instances de réfléchir à la réparation totale du stade », a déclaré le directeur technique du football malagasy.

Début des travaux en décembre

Cette requête, en bonne et due forme, conforte ainsi le projet du Président de la République, Andry Rajoelina de réhabiliter le stade et ce depuis l’accueil triomphal des Barea à l’issue des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. Une fois terminé, la capacité d’accueil du stade devrait alors doubler, allant de 30 000 à 60 000 personnes. Une initiative louable qui s’est pourtant heurtée à la mauvaise foi des dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo, durant l’ère Lalao Ravalomanana. Faut – il rappeler le refus des agents de sécurité de laisser entrer une délégation de techniciens chinois qui voulait faire un premier constat des travaux à faire. « La réhabilitation du stade de Mahamasina n’est pas la priorité de la Commune urbaine d’Antananarivo », ripostait à l’époque les gens de la Mairie de la Capitale. Cette fois – ci donc, ce sont les principaux concernés, à savoir les Barea, qui s’expriment.

Le prochain match international des Barea dans le cadre de la CAN n’aura lieu qu’au mois d’août 2020. Une longue période que les autorités pourraient profiter pour réaliser une grosse partie des travaux de réhabilitation.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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