Publié dans Politique

Election communale dans la Capitale - Le camp IRK choisit l’attente sereine

Publié le vendredi, 29 novembre 2019

Contrairement au camp du TIM qui commence à crier à la fraude et ameuter ses partisans à ne pas accepter l’issue de l’élection communale, celui de Naina Andriatsitohaina a choisi une attitude diamétralement opposée : celle d’attendre dans la sérénité les résultats publiés par l’organe officiel compétent, à savoir la CENI.
Que ce soit sur les réseaux sociaux que dans les supports  traditionnels, le QG du candidat IRK, Naina Andriatsitohaina, est en effet avare de déclarations officielles depuis le début de la publication des premières tendances  par la CENI. Ce n’est pourtant pas faute pour ce patron de presse d’avoir les moyens de s’exprimer. Outre ses propres titres, l’homme est soutenu par une armada d’organes de presse du pays. C’est pour dire que la stratégie  du silence radio a été délibérément choisie.
Ce qui n’est pas le cas du camp de son principal adversaire qui, en l’espace de 24 heures, a fait deux déclarations  fracassantes. Et pas par n’importe qui puisque ce sont ses deux têtes de ligne qui sont  montés au front, à savoir le candidat Randriamasinoro Ny Rina lui-même, suivi du N°1 du parti TIM, Marc Ravalomanana en personne. Alors que le premier, tout en faisant état d’irrégularités, a appelé ses électeurs au calme, le second, particulièrement remonté,  a explicitement incité ses inconditionnels à contester jusqu’au bout le (futur) résultat du scrutin.

Remontada peu probable
Pour l’observateur averti, à partir du moment où le TIM se met à crier au loup, c’est qu’il s’est rendu compte, à partir des éléments qu’il a en main, que la partie est irrémédiablement perdue. Il faut savoir en effet que chaque QG détient des originaux des Procès-verbaux issus de tous les bureaux de vote. Plus de 24 heures après le dépouillement, il est certain que chaque camp en présence a déjà pu dégager ce que pourrait être l’issue de l’élection. C’est ce qui explique le dépit de Marc Ravalomanana, lors de sa prestation télévisuelle diffusée hier. L’écart de près de 4 600 voix affiché, hier en fin d’après-midi, s’il s’agissait d’une élection présidentielle, pourrait paraître serré. Par contre, ramené au niveau d’une commune, fut-elle celle de la Capitale, il est assez difficile à combler. Une « remontada » du candidat TIM est donc désormais peu probable, pour ne pas dire impossible.
Hery Mampionona

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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