Publié dans Politique

Voiture administrative et location de l'Hôtel de ville - Les bourdes des dirigeants dénoncées !

Publié le dimanche, 08 décembre 2019

Deux photos prises par des internautes ont fait le buzz sur les réseaux ce week-end. En commun, elles démontrent les bourdes commises par nos dirigeants en matière de gestion des biens publics. La première concerne une voiture administrative utilisée à des fins privées. En effet un véhicule haut  de gamme, Audi A6, flanqué d'une plaque rouge 7….TBD indiquant qu'il appartient à l'Etat malagasy, a servi de tête de cortège d'un mariage. La voiture payée par les contribuables et destinée en principe à des services de l'administration ou à l'utilisation exclusive d'un haut fonctionnaire de l'Etat se rivalise avec celle des agences de location.

Une aberration pure qui mérite une sanction exemplaire venant du chef du gouvernement. Celui-ci qui, au lendemain de sa nomination à Mahazoarivo, a pris certaines mesures concernant l'utilisation des voitures administratives. Parmi les recommandations, la pose de la plaque rouge sur tous les véhicules appartenant à l'Etat ainsi que l'arrêt des abus des priorités et l'utilisation abusive des feux de détresse. Une décision saluée par les citoyens sans exception qui sont frustrés par les « m'as-tu vu » de certains détenteurs de pouvoir. Depuis, les paparazzis pullulent, restent à l'affût des moindres écarts  et inondent les réseaux sociaux des photos de ces voitures dont les conducteurs font fi de ces recommandations du Premier ministre Ntsay Christian. Des sanctions ont été émises à l'endroit des fautifs et plus d'un souhaite que celui qui a utilisé cette voiture administrative en tête de cortège en reçoive également.

La seconde photo concerne les dérives de l'équipe actuelle de la Commune urbaine d'Antananarivo. Sur la photo, on voit des commerçants avec leurs marchandises à la salle d'honneur de l'Hôtel de ville à Analakely. Déjà qu'avec la location presque à longueur de mois du parvis soulève l'indignation, voilà que Lalao Ravalomanana et son équipe en instance de départ poussent le luxe de louer la salle d'honneur pour y tenir une foire. De l'inconscience et de l'insouciance pure. L'Hôtel de ville, c'est le palais d'Etat d'Iavoloha pour la mairie d'Antananarivo, et on imagine mal le Président de la République, qui qu'il soit,  tenir un évènement commercial dans le bâtiment principal. C'est le minimum de respect à donner à un lieu symbole d'une ville et non moins Capitale de Madagascar.

La rédaction

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff