Publié dans Politique

Communication médiatisée - Les députés votent la loi à l'unanimité

Publié le mardi, 10 décembre 2019

La modification tant souhaitée par les gens de la presse sur le code de la communication médiatisée a été avalisée, hier, par les députés. En effet, les parlementaires réunis en séance plénière ont adopté à l'unanimité l'avant-projet de loi présenté et défendu par la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo.  

 

Présente à la séance plénière avec son staff, la ministre a annoncé d'emblée la couleur en mettant les députés devant leurs responsabilités et ce en adoptant ou non cet avant-projet de loi. « En tenant compte des critiques et de la levée du bouclier des journalistes sur l'adoption du code par la précédente législature en 2016, l'équipe actuelle du MCC a fait l'engagement de modifier certaines dispositions de la loi n°2016-029. C'est à partir des avis émis par les patrons de presse et les journalistes à travers les consultations provinciales que nous avons élaboré cet avant- projet de loi présenté devant vous aujourd'hui. Je me suis engagée envers les journalistes et le président de l'Ordre lors de la restitution du document final que l'Exécutif le présentera tel quel à l'Assemblée nationale pour adoption. Promesse tenue, ni le conseil du Gouvernement encore moins le Conseil des ministres n'ont changé d'un iota le texte que m'a remis les journalistes. La balle est maintenant dans votre camp, à vous de prendre les responsabilités devant l'histoire et les gens de la presse », a déclaré la ministre en prélude avant que le rapporteur, le député Tsabotokay, ait fait lecture du rapport des travaux de commission.

Les débats houleux se sont ensuivis après et ont duré 5 heures entre la ministre qui a défendu bec et ongles les propositions émises par les journalistes et des députés qui voulaient apporter quelques modifications sur certains points. Le cas des débats à huis clos dont il est interdit aux journalistes d'en faire écho, a été  le point le plus discuté. Des députés  affichaient leur réticence voire même leur refus de donner aux journalistes ce privilège tandis qu'une frange de parlementaires ne voit pas d'inconvénient pour le respect du sacro-saint droit à l'information des citoyens. La majorité des députés ont emboîté le pas de la première catégorie en maintenant cette interdiction aux journalistes de rapporter les faits des débats à huis clos.

A l'exception de cet amendement, l'avant- projet de loi sur la communication médiatisée proposé par les journalistes n'a subi qu'une légère modification et a été adopté à l'unanimité par les députés.

« Je suis satisfaite du déroulement du débat et l'issue du vote. Les députés ont adhéré à la cause des journalistes, c'est déjà une bonne chose. Néanmoins, il y a un semblant goût d’inachevé suite à l'amendement d'un article que j'estime nécessaire à la liberté de presse et au droit de l'information des citoyens », a réagi la ministre Lalatiana Andriatongarivo face aux journalistes.

Une étape franchie, une autre se profile à l'horizon, celle au niveau du Sénat programmée pour ce vendredi.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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