Publié dans Politique

Année 2020 - 60ème anniversaire de l’indépendance et décentralisation feront bon ménage

Publié le mercredi, 01 janvier 2020

Madagascar célébrera cette année le 60ème anniversaire du retour de son indépendance. Le Président Andry Rajoelina a déjà annoncé que les Malagasy fêteront autrement cet événement à marquer dans les annales historiques du pays. Ce seront des festivités en grande pompe ayant leurs particularités jusqu’au niveau des « Fokontany ». Des dignitaires venus des pays amis seront invités au traditionnel défilé militaire au stade de Mahamasina, le 26 juin. Les Forces de défense et de sécurité seront dotées, en effet, d’équipements modernes dignes de notre ère.

 

Dans la même perspective, l’achèvement de la reconstruction du palais d’Antananarivo, un lieu hautement symbolique, est prévu avant cette date. Il en est de même de l’aboutissement du processus engagé depuis juin 2019 en vue de restituer les îles malagasy à Madagascar. Les consultations sur fond d’élan nationaliste, qui se sont déroulées à Ivato du 9 au 11 décembre, devaient porter leurs fruits. Il est à juste titre question de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale pour les générations actuelles et celles à venir.

La consolidation des acquis de la décentralisation effective pour l’émergence véritable de notre pays s’élance cette année. Cette entreprise de taille s’appuie sur les résultats du vote du 27 novembre. Les nouveaux dirigeants municipaux/communaux sont les piliers à la base de la décentralisation émergente tant prônée par le régime. L’Etat a intérêt à renforcer leurs compétences. Pour ce faire, l’administration dispose de dispositifs juridiques et de ressources nécessaires. Il suffit de les mettre en œuvre à bon escient.

La plupart des conseillers et maires méconnaissent les textes régissant leurs fonctions. Pour les régions, l’élection des chefs de l’Exécutif et des membres du Conseil s’avère urgente. Partant, les sénateurs ont le devoir moral et constitutionnel d’être encore plus proches des Communes et Régions. Mais la priorité serait pour certains d’entre eux de préparer la fin inéluctable de leur mandat. Les sénatoriales anticipées et les régionales se tiendront prochainement, à considérer la loi de Finances théoriquement en vigueur depuis hier.

M.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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