Publié dans Politique

Stade des « BAREA » - Concrétisation de la promesse présidentielle !

Publié le vendredi, 03 janvier 2020

Le stade municipal de Mahamasina se muera bientôt en stade des « BAREA ». Un changement d’appellation que le Président de la République, Andry Rajoelina » a promis au mois de juillet dernier lors du  retour triomphal au pays de la sélection nationale « A »,  après sa performance historique à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte. « Vous avez inscrit le nom de Madagascar dans l’histoire du football africain, c’est tout à fait normal que le pays soit reconnaissant envers vous », a-t-il annoncé à l’endroit des BAREA de Madagascar et le staff technique, face à la foule amassée devant le stade de Mahamasina ce jour-là.

Ce changement de nom est néanmoins précédé d’un sérieux lifting lequel l’initiateur du projet a donné une esquisse lors de ses précédentes sorties médiatiques. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, et Ahmad, président de la CAF, ont été mis au courant par le Président Andry Rajoelina sur les grands travaux qu’il compte réaliser au stade de Mahamasina. A la sortie de l’audience accordée par le locataire du Palais d’Iavoloha, le patron du football mondial a salué la volonté du Président de la République d’aider le football malagasy et de lui doter un stade aux normes internationales. De son côté, le président Ahmad a enfoncé le clou en annonçant que l’Etat de la pelouse du stade de Mahamasina lui interdit désormais  d’accueillir des matchs internationaux.

La nouvelle tant attendue par les férus du ballon rond et la population avide d’innovation, mais tant redoutée par les détracteurs du régime, est tombée hier. Les travaux de réhabilitation du désormais stade des  BAREA débutera la semaine prochaine, plus précisément ce lundi. Le comité tripartite composé par la Présidence, la CUA et l’entreprise adjudicataire du marché a livré à la presse hier les détails et la chronologie des travaux ainsi que le visage du stade des BAREA.

Concernant la pelouse, elle sera en hybride aux normes de la FIFA. Ce type de pelouse, la nouvelle génération, équipe les grands stades en Europe et fut installé pour la première fois en 2013. Des nouveaux locaux techniques seront installés au stade des BAREA à l’instar des vestiaires, salles de repos, de musculation et de récupération ainsi qu’un local pour la Presse. Deux tableaux électroniques y seront installés et une sonorisation adéquate. Pour accéder dans l’enceinte du stade qui aura une capacité d’accueil de 40.000 places (tribunes et gradins), six grands portails seront installés avec un accès à travers les 28 escaliers d’entrée pour les tribunes et gradins. Pour la sécurisation de l’assistance, les tribunes et les gradins seront dotés de siège, ce qui veut dire, toutes les places seront assises. Des caméras de surveillance installées dans et en dehors de l’enceinte veilleront au grain. Bref, le stade des BAREA n’aura pas à envier des autres sites des pays développés.

Les travaux se dérouleront en deux phases et vont durer 18 mois. La première phase, qui consiste au remplacement des tribunes actuelles, s’achèvera au mois de juin prochain pour accueillir une partie des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance. La seconde phase se terminera ainsi au mois de juin 2021 au plus tard.

L’Etat malagasy a confié les travaux à l’entreprise chinoise, China State Construction Overseas Development (CSCOD) qui a déjà fait ses preuves dans la construction des grandes infrastructures. Un délai qui aurait été réduit si l’équipe sortante de la Commune urbaine d’Antananarivo y  a mis un peu de sa volonté depuis le mois d’août pour la réalisation de ce nouveau joyau pour la Capitale de Madagascar. « La réhabilitation du stade de Mahamasina n’est pas la priorité de la CUA », a déclaré laconiquement une voix autorisée de  la CU d’Antananarivo en réponse à la sollicitation de la Présidence.
Cette promesse présidentielle est la première rénovation opérée à l’ex-stade de Mahamasina en trois décennies….
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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