Publié dans Politique

Développement de la Capitale - L'éducation citoyenne s'impose !

Publié le jeudi, 09 janvier 2020

Le futur maire de la Commune urbaine d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, aura du pain sur la planche après sa prise de fonction. Cette période de pluie met à jour les grands problèmes que le maire et son équipe doivent faire face. Le plus difficile étant d'inciter les habitants de la Capitale à changer de mentalité pour que le développement commence par tout un chacun.

 

Sauf changement, la proclamation des résultats officiels des élections communales et municipales aura lieu ce jour. Pour la Commune urbaine d'Antananarivo en particulier, c'est le candidat Naina Andriantsitohaina qui devrait être élu maire de la ville. C'est en sorte la confirmation du choix de la population tananarivienne qui, lasse des guéguerres politiciennes, a choisi une tête bien connue et respectée dans le milieu économique tout comme son défunt père, Charles Andriantsitohaina. Et ce en plus de sa proximité avec le régime actuel qui est également un des atouts entre ses mains. Bref, Naina Andriantsitohaina s'avère l'homme attendu par les Tananariviens pour apporter le développement qui fait défaut ces dernières années à la Capitale de Madagascar.

Les grands chantiers qui attendent le futur maire de la Capitale sont nombreux. Mais la réalisation de tous ces grands chantiers n'est pas la responsabilité seule du maire. Un changement de mentalité des administrés et des responsables au niveau des démembrements de la Commune, à savoir les présidents de « Fokontany », est nécessaire. L'éducation citoyenne a ainsi une place prépondérante pour que la Capitale soit digne de son statut. Une vaste campagne dans son sens paraît utile pour rappeler à tout un chacun son rôle et ses responsabilités dans la société.

Cette période de pluie a mis en évidence les problèmes vécus par la population de la Capitale dont notamment l'inondation pour certains quartiers et la montée des eaux pour d'autres. Tel est le cas dans les bas quartiers et dans les grands axes comme à Anosy, Mahamasina, Ampefiloha, Ankorondrano, Behoririka, Besarety ou Andravoahangy. Le curage des canaux et des dalles ainsi que la mise en place d'infrastructures d'évacuation d'eau figurent donc parmi les priorités. Néanmoins, les citoyens ont leur part de responsabilité dans la situation actuelle de leur ville.

La fluidité de la circulation est également souhaitée par la population de la Capitale. Un problème commun des grandes agglomérations qui  à défaut d'être éradiqué peut tout de même être diminué. Naina Andriantsitohaina, selon lui, possède des solutions pour réduire les embouteillages, les automobilistes s'impatientent du coup  de le voir à l'œuvre. Mais en  guise de contribution, ces derniers doivent suivre les réglementations en vigueur et respecter le code de la route. Il est inconcevable, par exemple, de constater les stationnements sauvages ou arrêts qui bloquent toute une voie de la circulation du côté d'Ankorondrano, 67 ha, Andrefan' Ambohijanahary et bien d'autres.

L'équipe communale a beau réaliser les infrastructures mais l'incivisme de certains doit être réprimandé.  De ce côté, plus d'un aspire à ce que le futur maire soit intransigeant à l'application des lois et ne fasse pas de populisme ni du clientélisme.

 C'est le prix à payer pour que la ville d'Antananarivo retrouve son lustre d'antan et devient dans quelques années, la plus belle Capitale de l'océan Indien. Une fierté de tous les Malagasy, qu'ils soient TIM, MAPAR, AREMA, côtiers, hauts-plateaux, chrétiens, musulmans ou athées…

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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