Publié dans Politique

Journée des officiers 2020 - Pour la cohésion et la fraternité au sein de l’Armée

Publié le dimanche, 12 janvier 2020

La solidarité et la fraternité au sein de l’Armée. C’est le résumé du message lancé par le Président de la République Andry Rajoelina  à l’endroit des  officiers. C’était hier lors de la célébration du 12 janvier, journée des officiers, durant laquelle le chef suprême des armées a émis ses recommandations. Présidant la cérémonie qui s’est déroulée à Iavoloha, Andry Rajoelina a insisté, en outre la cohésion et la fraternité au sein de l’Armée,  sur l’exemplarité des officiers vis-à-vis du peuple et leurs rôles envers la patrie. Dans son discours, le Président de la République n’a pas omis de rappeler aux officiers qui lors de cette journée ont été, comme il est de tradition, sous le commandement de leur benjamin, les efforts fournis par le régime actuel à redorer le blason de l’Armée malagasy. « Offrir des matériels à l’Armée était le dernier soucis des dirigeants. Si je ne vais citer le cas de l’Armée de l’air dépourvue d’aéronefs et ne pouvait même plus faire de l’exercice de parachutage sans l’aide des pays étrangers. Ce n’est plus le cas maintenant avec l’acquisition de la CASA qui désormais portera la couleur nationale. Vous n’êtes pas sans savoir qu’avec l’obtention des hélicoptères, l’Armée malagasy qui va célébrer ses 60 ans retrouve petit à petit son lustre d’antan », tient à rappeler le Président de la République. Celui-ci  a ensuite participé au traditionnel cross de cohésion avec les officiers à travers la forêt de sapin du Palais d’Iavoloha en compagnie du ministre de la Défense, le Général de corps d’armée Rakotonirina Léon. La célébration de la journée des officiers a débuté par  la levée du drapeau suivie de l’hymne national et celui de l’académie militaire.

La journée des officiers  malagasy a été célébrée dans tous les camps militaires de Madagascar. Selon l’histoire, le choix du 12 janvier pour célébrer cette journée, c’est qu’elle marque la signature du contrat décennal de la toute première promotion de l’académie  militaire en 1966.
La rédaction



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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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