Publié dans Politique

Commune urbaine d’Antananarivo - Résultats d’un audit attendus

Publié le dimanche, 12 janvier 2020

La passation de service entre le maire entrant Naina Andriantsitohaina et la maire sortante Lalao Ravalomanana est attendue. Après cette prise de service, d’aucuns attendent la publication des résultats de l’audit de la gestion financière de la Commune urbaine d’Antananarivo.

Le désormais « monsieur le maire Naina Andriantsitohaina » a assisté à un culte au petit séminaire Ambohipo hier matin. Il a été accompagné de ses proches collaborateurs à cette messe. C’est donc parti pour les quatre prochaines années avec le nouveau maire. D’ailleurs, son élection coïncide avec le lancement des grands travaux pour la réalisation des « velirano » du Président de la République. Le lancement des travaux de développement de la Commune est également attendu. L’objectif est de faire de la Capitale malagasy un modèle non seulement dans l’océan Indien mais surtout en Afrique.

Passation jeudi prochain

Mais le nouveau maire ne peut entrer en fonction qu’après la passation de service. Selon les informations recueillies, la passation de service aurait dû se faire ce jour. Mais l’ancienne maire Lalao Ravalomanana l’a repoussée jusqu’à jeudi prochain pour des raisons qu’elle est la seule à connaitre.
Le plus attendu après cette prise de service est la tenue d’un audit de la gestion administrative et financière de la Commune, et la publication des résultats de l’audit. La population tananarivienne a, en effet, le droit d’avoir connaissance de la gestion antérieure de la Commune. La Commune urbaine d’Antananarivo a un statut particulier, un patrimoine conséquent et un budget assez conséquent, encore plus conséquent que le budget de la Région Analamanga. D’où viennent les ressources de la Commune et elles ont été utilisées à quelle fin ? Cette question se pose par exemple sur les ristournes de la société Easy Park qui s’élèvent à des milliards d’ariary et que bon nombre d’observateurs s’interrogent quant à leur utilisation et surtout si elles étaient versées à la caisse de la Commune.

Des questions se posent également sur d’autres ressources comme l’IFPB ou l’Impôt foncier sur la propriété bâtie et sur les permis de construire, des ressources conséquentes de la Commune.  Des ressources financières devant être utilisées pour effectuer des travaux de développement. En tout cas, le maire Naina Andriantsitohaina a déjà affirmé qu’il détient des informations et des dossiers sur la gestion financière de la Commune. Et le public a le droit d’être informé sur cette gestion financière, une fois que l’audit, dont le nouveau maire demandera certainement, s’achève.
Boaza

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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