Publié dans Politique

Fonction publique - 23 437 agents de l’Etat dans une situation délicate

Publié le jeudi, 16 janvier 2020

L’assainissement au sein de la Fonction publique se poursuit. 23 437 agents publics inconnus au bataillon ont été recensés, selon le rapport du Conseil des ministres de mercredi. Des mesures immédiates seront prises contre ces fonctionnaires dont le lieu d’affectation et l’identité sont inconnues. Un suivi strict sera effectué concernant le nombre réel des fonctionnaires selon leurs catégories et leurs fonctions. Les remplacements numériques systématiques sont par ailleurs supprimés.

A l’heure actuelle, l’on recense 187 998 agents de l’Etat, dont 75 320 fonctionnaires, 69 837 EFA, 7 655 ECD, 1 235 ELD, 4 457 ECD PIP, 29 494 fonctionnaires dans les Institutions, les EPA et les EPIC. Les contrôles et les assainissements dans la fonction publique se poursuivront.  L’audit est en cours de finition. Selon la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales Ranampy Gisèle, une fois toutes les conditions réunies pour affirmer qu’un fonctionnaire est fantôme, son solde sera immédiatement coupé. Ces fonctionnaires fantômes encourent une menace de poursuite judiciaire précise la ministre en charge de la Fonction publique.

Ces déclarations ont été faites hier en marge de la réception des équipements informatiques et de réseau pour les ministères utilisateurs de l’Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat (AUGURE) qui s’est déroulée au ministère des Affaires étrangères. Nécessaires et indispensables à l’atteinte de l’objectif de la bonne gouvernance, ces matériels ont été remis officiellement aux destinataires finaux, à savoir plus particulièrement le ministère de l’Economie et des Finances et celui du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, deux départements ministériels qui assurent en amont la cogestion du projet de mise en place d’AUGURE nouvelle version qui fait partie intégrante du programme national de mise en place de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit. La dotation en matériels informatiques cadre avec le 11ème Fonds européen de développement (FED) plus exactement, dans son volet « Gouvernance ». A noter également que le projet de remise aux normes d’AUGURE relève de programme « Ny Fanjakana ho an’ny Daholobe » réalisé ensemble depuis quelques années par l’Union européenne et la Grande île.

Les deux ministères pilotes susmentionnés se verront doter chacun essentiellement de deux sites centraux composés de serveurs redondants auxquels s’ajoutent d’autres équipements et fournitures informatiques indispensables à la bonne marche du nouveau système. Par ailleurs, cette même dotation européenne comprend 42 autres matériels informatiques notamment des ordinateurs dont 20 seront destinés aux ministères autres que ceux de l’Economie et des Finances ainsi que du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales ; tandis que les 22 restants seront répartis au niveau des 22 Régions administratives au niveau des Directions régionales du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales mais aussi des services régionaux de la solde et des pensions.

La rédaction

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff