Publié dans Politique

Dirigeants de Communes - Le mari et l’épouse, élus maires !

Publié le lundi, 20 janvier 2020

Fait rarissime. Le mari et l’épouse élus maires dans deux Communes rurales différentes, c’est le pari relevé par le couple Rakotoarimanana, lors des dernières élections communales et municipales. Point commun, ils sont tous élus sous la bannière de la plateforme de l’IRK, de la mouvance présidentielle.

Le mari, en l’occurrence Rakotoarimanana Henintsoa, plus connu sous le sobriquet de Tôta dans le milieu du ballon rond malagasy, en étant le président de la ligue d’Analamanga, a réussi à damer les pions du TIM dans la Commune rurale d’Andoharanofotsy (District Atsimondrano). Cette Commune a été en effet depuis de années le bastion du parti de Marc Ravalomanana, mais à l’instar des autres localités telles qu’Antsirabe, Ambatondrazaka, Antanifotsy, s’est basculée dans le camp adverse. Malgré les maintes descentes de Marc Ravalomanana pour faire la propagande en faveur de son candidat, qui n’est autre que le maire sortant mais embarbouillé dans une affaire de détournement de denier public, Tôta a remporté haut la main la victoire finale. Lui qui promet d’apporter aux habitants  le plaisir de vivre dans la Commune d’Andoharanofotsy ainsi que de réaliser les projets énumérés durant la propagande. Avant de devenir maire de cette localité, Rakotoarimanana Henintsoa était celui de la Commune rurale d’Ajoma- Betoho située dans le District de Manjakandriana. Bien qu’il l’ait quitté, elle est entre de bonnes mains  étant donné que c’est l’épouse de l’ancien maire qui lui a succédé à la tête de la Mairie.

«  C’est pour achever certains projets commencer par l’ancien maire (ndlr : son mari) et continuer les autres n’ayant pas été entamés qui m’ont poussée à se porter candidate à Ajoma- Betoho », explique Razakaharimanga Rosanah, épouse  de Rakotoarimanana Henintsoa. N’empêche, elle a également ses propres projets qu’elle a présentés aux électeurs lors de la campagne électorale entre autres, le volet social pour une population à majorité agriculteurs, la réhabilitation des routes ainsi que la construction d’un lycée. Tout comme son mari à Andoharanofotsy, Rosanah n’a pas eu la peine du monde pour gagner la confiance des électeurs. Etre une mère de famille est déjà un atout pour elle mais la réussite du mari durant son mandat a été un atout non négligeable pour convaincre la population locale.

« Certes, nous nous sommes engagés dans ces Communes, mais cela n’affectera pas trop notre vie familiale, « répondent en chœur, le couple Henintsoa et Rosanah , respectivement Monsieur le maire d’Andoharanofotsy et Madame le maire de Betoho.
La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff