Publié dans Politique

Boeny et Betsiboka - Le Président Rajoelina accélère les actions de secours

Publié le vendredi, 24 janvier 2020

Avec  80 000 sinistrés et plusieurs routes coupées, les dernières intempéries qui ont duré plusieurs jours à Madagascar ont laissé un lourd bilan. Hier, le Président de la République n'a pas attendu la baisse des eaux pour accourir vers les zones les plus sinistrées dans les Régions Boeny et Betsiboka en l'occurrence. A bord d'un hélicoptère, la délégation présidentielle incluant le ministre de la Défense nationale a pris la direction de plusieurs Districts dont Mahajamba où le Chef de l'Etat est littéralement venu au secours des sinistrés.

Se trouvant complètement sous les eaux à l'image d'autres Districts de cette partie de la Grande île, la localité compte plus de 6570 sinistrés qui ont besoin d'aide. Devant cette grande désolation, le Président Andry Rajoelina a ordonné l'accélération des secours des victimes. En effet, certains compatriotes n'ont pas manqué de critiquer la lenteur des actions de sauvetage des sinistrés allant même jusqu'à pointer du doigt le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC). L'homme fort du pays en personne a participé dans le transport des victimes à bord de vedettes rapides. Ainsi, d'autres vedettes et des hélicoptères seront mobilisés pour assurer le sauvetage des victimes de ces intempéries.

Condoléances et remise de dons

Plutôt dans la matinée, le Chef de l'Etat et sa suite ont visité le District de Maevatanàna. Dans ce district qui est également inondé, les fortes pluies de ces derniers jours ont fait 10 morts et 05 disparus. La route reliant Antananarivo et Mahajanga est également coupée. D'après les constations de la délégation, la plupart des villages sont inondés et les gens grimpent sur les arbres ou sur les toits. Du coup, le déplacement s'effectue à bord de petits pirogues. A entendre les doléances du parlementaire élu à Maevatanàna, Mahazomà, une des communes situées dans ce district se trouve aujourd'hui complètement isolée.

Pour alléger la souffrance des familles, l'équipe présidentielle n'est pas venue les mains vides et a procédé à la remise de dons composés de riz, de légumineuses. Le volet  santé n'a pas été négligé non plus puisque des véhicules de soins ont été amenés comportant chacun un médecin et des médicaments. Après Maevatanàna, les sinistrés dans le District de Mitsinjo n'ont pas été en reste car ayant bénéficié de produits de première nécessité comme le riz, l'huile, savons, etc. La délégation Présidentielle a aussi présenté ses condoléances aux familles de personnes décédées.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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