Publié dans Politique

Détournement de fonds - L’ex-trésorier municipal de la CUA placé sous mandat de dépôt

Publié le mardi, 04 février 2020

L’ancien trésorier municipal de la Mairie d’Antananarivo a été placé sous mandat de dépôt par la Chaîne pénale anti-corruption des 67ha pour avoir détourné une somme de plus de 3 milliards d’ariary des comptes de la Commune. La direction générale du Trésor public au sein du ministère de l’Economie et des Finances, a procédé, la semaine dernière, à la vérification des comptes de la Mairie de la Capitale de Madagascar et a découvert des anomalies. L’enquête a mis au jour un trou énorme dans les caisses communales.

Entre 2019 et 2020, le trésorier municipal aurait détourné la somme citée supra au préjudice de la Commune urbaine d’Antananarivo. Une plainte aurait alors été déposée auprès de la juridiction compétente. L’incriminé a été placé en garde à vue durant le week-end dernier selon les précisions.

Durant son déferrement, l’employé indélicat aurait reconnu les faits. Et aucun autre employé n’a été mis en cause dans le cadre de cette affaire. Une issue qui étonne bon nombre d’observateurs avertis. Pour beaucoup d’analystes, il est très difficile de penser que personne au sein de la Municipalité n’était au courant des agissements de cet agent qui gérait les comptes de la Commune. L’on se demande notamment pourquoi les yeux inquisiteurs des enquêteurs ne se sont pas tournés vers les supérieurs hiérarchiques de ce trésorier municipal. En tout cas, cette affaire montre et démontre que l’ordre et le respect des lois sont désormais les maîtres-mots au sein de la CUA. « La lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et  la transparence dans la gestion de la Commune », figurent pour rappel, d’ailleurs, parmi les « Veliran’Iarivo » de l’actuel premier magistrat de la Ville des mille.  « L’argent de la Commune urbaine d’Antananarivo ne doit pas partir dans les poches de certains », devait-il d’ailleurs marteler lors de son tout premier discours lors de la campagne électorale pour les municipales.

La Rédaction

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff