Publié dans Politique

Libération du député « Leva » - Des magistrats de Toliara au cœur d’une enquête

Publié le vendredi, 14 février 2020

Les investigations dans le cadre de l’affaire de remise en liberté du député Ludovic Raveloson alias « Leva » continuent. Après la suspension de deux magistrats, à savoir le procureur général et le substitut général auprès de la Cour d’appel de Toliara, le ministère de la Justice passe à une nouvelle étape. D’après le procureur général du Pôle anti – corruption (PAC), Razafindrakoto Solofohery hier, une équipe du conseil de disciplines issue de la direction promotion de l’intégrité au sein du ministère est actuellement à Toliara pour mener une enquête. « Cette descente vise à déterminer la responsabilité des magistrats, s’il y a eu faute ou pas, dans cette affaire », a déclaré le procureur général du PAC. 

Condamné par le Tribunal de Morondava pour une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme, le député Leva a insisté puis a finalement obtenu une liberté provisoire. Meurtre, exploitation et trafic de bois précieux, abus de pouvoir. Telles sont les charges qui pèsent sur le, désormais, ex – député. D’ailleurs, dans une déclaration en date du 11 février dernier, plusieurs organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement, dont l’Alliance Voahary Gasy, se sont dit être consternées par la décision de la Justice de libérer ce parlementaire. La société civile a ainsi lancé un vibrant appel pour mettre fin à l’impunité en matière de délits et crimes environnementaux.
S.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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