Publié dans Politique

Montée des eaux de la Sisaony - Avis de menace de danger dans la plaine de Tana

Publié le dimanche, 23 février 2020

Les pluies qui se sont abattues ces dernières 48 heures à Antananarivo ont laissé des séquelles. L'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo ou APIPA a indiqué que la plaine d'Antananarivo, traversée par la rivière Sisaony est placée sous vigilance jaune, synonyme de menace de danger. Selon le bulletin d'annonce des crues dans la plaine d'Antananarivo  rendu public hier dimanche à 17 h, par cette entité, à l'échelle d'Ampitatafika, le niveau de la Sisaony est de 3,00 m.

Le niveau monte et montera durant les prochaines 12 heures. La cote de vigilance de menace de danger (jaune) de 2,50 m est dépassée. La cote de vigilance de danger déclaré (rouge) à cette station est de 4,00 m. Les niveaux d'alerte sont, pour information, classées en trois catégories, à savoir, « pas de vigilance », « vigilance jaune : menace de danger » et « vigilance rouge : Danger déclaré ». A l'échelle d'Andramasina, le niveau de la Sisaony est de 1,65 m. Le niveau baisse mais son évolution dépendra de la pluviométrie. La menace concernerait ainsi les Communes de Tsiafahy, Bongatsara, Antanety, Ampahitrosy, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato Andrefana, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana, Ampangabe.

En ce qui concerne la rivière Ikopa, le niveau de l'eau est en train de monter et devrait monter durant les prochaines heures. A l'échelle d'Antelomita, le niveau de l'Ikopa est de 1,60 m. A celui d'Ambohimanambola, il est de 2,15.  A l'échelle de Bevomanga, le niveau de l'Ikopa est de 2,75 m. L'APIPA précise que la cote de vigilance de menace de danger (jaune) à cette station est de 4,00 m. Le niveau de la Mamba est de 1,82 m à l'échelle d'Ambohidroa. Le niveau monte.

Recueillis par L.A.

 

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff