Publié dans Politique

Cavale rocambolesque - Raoul Rabekoto Arizaka en fuite à l'étranger

Publié le mardi, 25 février 2020

Digne de Houcine Arfa. C'est ainsi que l'on peut s'exprimer en apprenant hier tard dans la soirée, la manière avec laquelle Raoul Rabekoto Arizaka a quitté le pays, alors qu'il est sous le coup d'une l'IST (Interdiction de sortie du territoire), suite à des faits douteux intervenus lorsqu'il a été à la tête de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale).

 

De source sûre en effet, l'homme aurait quitté le pays par l'aéroport international de Nosy Be le mercredi 19 février pour atterrir à l'île de La Réunion le lendemain matin. De là, il aurait rallié la France après avoir transité par le Kenya le 24 février. Aux dernières nouvelles, l'ancien directeur général de la CNaPS serait actuellement à Zurich. Un parcours tortueux qui laisse penser que le personnage a voulu brouiller les pistes, de crainte sans doute d'être intercepté à un moment ou à un autre.

La même source d'information révèle qu'à Zurich, mettant à profit sa casquette de président en exercice de la FMF (Fédération malagasy de football), Raoul Rabekoto Arizaka serait entré en contact avec une personnalité de la FIFA (Fédération internationale de football association). Visiblement, la démarche de l'ex-N°1 de la CNaPS  est de faire croire que l'IST dont il fait l'objet actuellement au pays à un lien avec sa fonction dans le monde sportif. Or, il faut savoir que la mesure administrative en question s'appuie sur une procédure pénale en cours et à laquelle sa personne est étroitement impliquée. Des indiscrétions laissent entendre qu'il s'agirait de fortes suspicions de détournement et de placements douteux intervenus lors de son mandat à la tête de la CNaPS.

Magistrat de son état, Raoul Rabekoto Arizaka sait pertinemment qu'en violant l'IST dont il fait l'objet et en se soustrayant à la Justice, il s'est mis irrémédiablement hors-la-loi. Il ne serait pas surprenant qu'un mandat d'arrêt international soit émis à son encontre. En attendant, la question qui se pose est de savoir ce qu'il adviendra de la FMF. Car si son président en exercice a pris la fuite, il est clair qu'il n'a nullement l'intention de revenir au pays.

La Rédaction

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff