Publié dans Politique

Impôts - Report des déclarations pour les entreprises

Publié le mardi, 24 mars 2020

Face à la crise sanitaire qui sévit dans notre pays en ce moment, les entreprises sont impactées directement par la propagation du Covid-19. Pour le secteur touristique, les réservations ont toutes été annulées depuis la suspension des vols internationaux. La majorité des entreprises sont contraintes au chômage technique total de leurs employés. A cause de cette période de confinement, la situation économique dans le pays devient encore plus morose. Par conséquent, la Direction générale des impôts (DGI) a ainsi modifié la date butoir de la déclaration fiscale. Le ministère de l'Economie et des Finances ont publié lundi soir un communiqué y afférent.

 

Ainsi, le paiement d'impôts sur le revenu pour les grandes entreprises est reporté au 30 juin prochain. Cette disposition s'applique au secteur du tourisme, notamment l'hôtellerie, la restauration, les opérateurs touristiques, les agences de voyages, le transport aérien et les entreprises franches. Pour les entreprises qui ont réalisé un chiffre d'affaires inférieur à 200 millions d'ariary, elles auront jusqu'au 15 mai pour déclarer l'impôt synthétique. « Avec la fermeture des bureaux administratifs, il fallait reporter les déclarations à une date ultérieure. Nous avons par exemple fixé l'échéance des impôts synthétiques au 31 mars, mais cela va être difficile pour les entreprises, vu cette situation. Il faut savoir que tout cela inclut la déclaration de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l'Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (IRSA) », explique Germain, Directeur général des impôts.

Par ailleurs, le paiement d'acompte prévisionnel sur l'impôt sur le revenu en matière d'exportation et d'importation reste suspendu. Toutefois, le montant sera prélevé dans chaque déclaration à la fin de l'exercice comptable. La DGI encourage les contribuables à utiliser la plateforme digitale « E-hetra payment » pour les grandes entreprises et « E-hetraphone » pour les petites et moyennes entreprises (PME). Cette dernière vient d'être lancée il y a quelques semaines et fonctionne déjà pour les contribuables dans la Capitale.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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