Publié dans Politique

Crédit bancaire - Un moratoire établi pour le remboursement

Publié le jeudi, 26 mars 2020

Chômage partiel pour les salariés, chômage technique pour les entreprises, une réduction des activités pour les indépendants. Le ministère de l'Economie et des Finances a publié une note concernant les mesures économiques et fiscales pour affronter cette crise sanitaire. Le Gouvernement et le secteur bancaire se sont mis d'accord sur la mise en place d'un moratoire dans le remboursement d'un crédit bancaire au profit des entreprises lors de leur rencontre mardi dernier. En effet, selon les derniers rapports du baromètre sur l'industrialisation, 68,57% des industriels ont recours aux services bancaires afin de financer leurs investissements, et 60% pour les Besoins de fonds de roulement (BFR).

Les ménages, de leur côté, contractent un prêt pour leur consommation notamment pour financer les achats de biens et services, comme les grosses dépenses en biens d'équipement. D'autres ont recouru à un crédit immobilier pour les travaux de construction d'une maison par exemple. Le Gouvernement a alors mis un accent particulier en faveur de ces derniers. Les échéances bancaires sur les crédits à la consommation et crédits immobiliers sont reportées pour les trois prochains mois. Il faut noter que les services bancaires figurent parmi les réquisitionnés d'office durant cette urgence sanitaire. Les agences des institutions financières restent ouvertes au grand public. 

Malgré cette disposition, les banques primaires et les microfinances sensibilisent quand même les contractants à rembourser leur prêt et à déposer des liquides dans leur compte. C'est le cas de l'Accès Banque. « Nous allons tous nous mobiliser pour le bon fonctionnement de l'économie malgache. Nous avons facilité les dépôts et les remboursements puisqu'ils sont maintenant gratuits. Pour les dépôts, l'argent sera tout de suite positionné dans le compte du client. Par ailleurs, nous ne retirons aucun frais pour ceux qui veulent clôturer leur crédit bancaire et opérer au remboursement total du prêt », exprime l'institution sur leur page Facebook. Pour rappel, la Banque centrale de Madagascar rassure la disposition des liquidités en faveur de tous les services bancaires, et ce, afin d'éviter les faillites. 

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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