Publié dans Société

Confinement - Des barrages partout !

Publié le vendredi, 27 mars 2020


Sitôt après la déclaration du premier cas confirmé d’un sujet contact, hier dans l’après- midi, les Forces de l’ordre ont renforcé le contrôle dans les rues de la Capitale. En effet, durant les deux derniers jours, les Tananariviens ont négligé le confinement et sont sortis dans les rues, comme si de rien n’était.
Face à ce relâchement, les éléments des Forces de l’ordre se sont mobilisés et ont renforcé la surveillance. Tout le centre-ville ainsi que certains endroits comme Ankazomanga, 67 Ha, Antanimena et Alarobia ont été fermés à la circulation. Tous les véhicules qui devraient emprunter ces routes devront trouver d’autres issues, puisque tous les passages ont été bloqués. Face aux grognes des automobilistes, les policiers ont avancé qu’ils ont reçu l’ordre de fermer plusieurs axes. Seuls, les journalistes et les agents du Centre de commandement opérationnel Covid-19 ont le droit de circuler librement durant la journée.
D’après le directeur du ministère de la Communication et de la Culture, l’autocollant de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) doit figurer sur les véhicules concernés et les journalistes doivent également se munir de leur carte de presse. Durant son intervention au Centre de commandement opérationnel Covid-19, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a d’ailleurs rappelé qu’Antananarivo est en état d’urgence sanitaire. Par conséquent, ils sont obligés de sanctionner tous ceux ne respectent pas les dispositions mises en place. Hier matin, il a de nouveau invité les Tananariviens à rester chez eux, particulièrement ceux qui circulent encore au marché des « Petites vitesses ». Effectivement, des commerçants y ont encore poursuivi leurs activités, malgré l’interdiction. Sur ce, les Forces de l’ordre ont été obligées de passer à la vitesse supérieure en fermant le marché.
Face à la menace de propagation de cette pandémie, la population n’est pas toujours consciente du danger qui pèse sur elle. D’ailleurs, c’est à cause de l’entêtement des habitants à sortir de leur domicile que beaucoup de pays dans le monde se trouvent actuellement dans un état critique où des centaines de morts sont recensés chaque jour.
Anatra R.
 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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