Publié dans Société

Covid-19 - La Brigade d'intervention rapide opérationnelle

Publié le lundi, 30 mars 2020

Une Brigade d'intervention rapide a été mise en place dans le cadre du renforcement de la lutte contre le coronavirus. C'est ce qu'a révélé hier la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.

 

Guerre déclarée. Il s'agit en effet d'une guerre contre l'expansion du coronavirus dans la Grande île. Même si le nombre de personnes infectées se stabilise, l'on n'est pas pour autant hors de danger. Toutes les mesures et les précautions sont prises par le Centre de commandement opérationnel pour endiguer la propagation du virus. Les militaires sont appelés en renfort, notamment le personnel médical militaire. Le ministre de la culture et de la communication, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a révélé hier lors de son intervention sur les ondes nationales et privées qu'une Brigade d'intervention rapide est désormais opérationnelle. Ayant son siège au Premier régiment militaire numéro un (1er RM1) situé à Analakely, il s'agit d'une Brigade spécialisée dans cette lutte et composée majoritairement de militaires.

Chaque véhicule d'intervention est composé d'éléments des Forces de l'ordre et d'un médecin militaire ou civil. Cette Brigade d'intervention rapide peut donc intervenir dans toutes les situations où il est question de coronavirus puisqu'elle travaille 24 h sur 24. Son intervention est liée à l'appel reçu au 914. « Après les suspicions dénoncées par les riverains, nous effectuons des enquêtes, suivies par une intervention sur terrain », avance le Général de brigade aérienne Rakotonirina Lala Jacquis, directeur de communication au sein du ministère de la Défense nationale. Actuellement, 5 véhicules sont à la disposition de la Brigade. Les Forces de l'ordre ainsi que les simples citoyens sont donc priés de prêter main-forte à cette Brigade spécialisée. Ainsi, cette lutte contre la propagaton du coronavirus n'incombe pas uniquement aux dirigeants et à l'Exécutif. Toutes les contributions sont les bienvenues, même s'il ne s'agit que d'un simple partage d'information.

En cette période difficile et exceptionnelle que traverse le pays, l'Exécutif souhaite la sérénité et la patience de toute la population. Il incite surtout les concitoyens à respecter les consignes de sécurité ainsi que la discipline adoptée actuellement. La santé publique est en effet victime d'un virus dont le remède n'est pas encore trouvé, mais que les chercheurs du monde entier font tout leur possible pour le trouver. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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