Publié dans Société

Tentative d'assaut à Ambatoroka - Un présumé assaillant éliminé par la Police

Publié le lundi, 30 mars 2020

La nuit du dimanche dernier, un gang armé a envisagé de prendre d'assaut une villa sise à Ambatoroka. Mais avant que ces bandits fussent arrivés sur place, ils ont été confrontés à l'Unité spéciale d'intervention (UIR) de la Police. Et afin de se protéger, les malfaiteurs ont fait usage de leurs armes en ouvrant le feu sur les Forces de l'ordre. Il s'en était alors suivi un bref échange de tirs au cours duquel un assaillant fut mis définitivement hors d'état de nuire. Sur la victime, la Police a trouvé une arme de fabrication locale ainsi que des munitions. Ses acolytes, eux, ont réussi à prendre la poudre d'escampette.  

 

D'après l'enquête policière, le bandit tué au cours de cet accrochage n'est autre que celui qui s'était déjà opposé contre les Forces de l'ordre le 20 mars dernier à Antsahabe, là où un chef de famille a été mortellement touché par une balle des assaillants. Et voilà donc que le même malfrat en cause a réédité son sale coup, une bévue qui l'a fait de nouveau jeter pleinement dans la gueule des policiers, et lui a donc finalement coûté la vie.

L'élimination du concerné a été basée sur un renseignement à propos de la présence de deux suspects qui étaient en train de rôder dans le périmètre de la villa Berlin sise à Ambatoroka. Il était 21h le 29 mars dernier lorsque la Police a reçu l'alerte. C'était aussi le signal de départ à l'échange de tirs après que les bandits ont tiré en premier sur les policiers. Toujours est-il que l'enquête a révélé que le bandit éliminé a pris part à l'assaut ayant visé un cash-point près de la Mausolée, une attaque qui a coûté la vie à un policier, mais aussi un autre assaut à Isoraka, des hold-up à Tsiadana, Ankatso, et enfin une attaque contre une station d'essence à Ankorondrano.

 Parallèlement à cela, la Police a également fait échouer une autre tentative des bandits pour perpétrer le même type de forfait, cette fois à Andohatapenaka. Là, ce sont les éléments du Commissariat du 7ème arrondissement, qui étaient intervenus. Tout cela montre la ferme volonté de ce corps des Forces de l'ordre pour agir avec poigne contre les bandits, qui pensent profiter encore de ce problème grave auquel les citoyens sont actuellement confrontés. Ces derniers sont avisés que tous les services rattachés au ministère de la Sécurité publique sont opérationnels 24h/24 et 7jours/7.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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