Publié dans Société

Cybercriminalité - Un internaute recherché pour escroquerie

Publié le mardi, 26 mai 2020


L’affaire a démarré par une récente publication sur Facebook par un internaute. Actuellement, il a eu maille à partir avec les services de  cybercriminalité du pays à la suite d’une annonce, ou plutôt de son communiqué qu’il a diffusé sur les réseaux sociaux, précisément en date du lundi dernier. Le suspect est donc incriminé pour escroquerie. Dans sa publication, le suspect prétendait être en mesure d’aider ceux qui ont perdu leurs permis de conduire ou autres cartes grises, et donc de les remplacer, surtout en cette période de confinement. Car le concerné l’a d’ailleurs précisé sur sa page Facebook.  Et comme le gage supposé de sa bonne foi, il a demandé à tous ceux qui sont intéressés par son service de le contacter par MP sur les réseaux sociaux. Du coup, le « centre immatriculateur » d’Ambohidahy, qui se sent particulièrement arnaqué, a réagi. Dans leur plainte, les responsables en son sein ont  alerté un service  de cybercriminalité de la place.

Il n’a pas fallu longtemps pour les enquêteurs de la cybercriminalité d’avoir les indices nécessaires pour identifier assez rapidement  le suspect. Depuis hier même, sa photo   circule déjà sur Facebook, histoire de mettre les différents services de recherche  des Forces de l’ordre, mais aussi le public au parfum de l’affaire.  A n’en pas douter, et en attendant confirmation, le public a affaire à un rabatteur ou « mpanera », qui a l’habitude de racoler sinon proposer ses prestations, déjà  « douteuses » auprès des personnes, qui doivent régler leurs formalités au « centre immatriculateur » d’Ambohidahy. De toute façon, c’est ce service qui est ici le plaignant dans cette affaire. L’affaire a surtout un relent d’arnaque du fait que le « centre immatriculateur » n’a procédé à aucune délivrance de permis, ni de carte grise depuis la proclamation par le Président de l’état d’urgence sanitaire, pour cause justement de la pandémie de Covid-19 au pays, il y a de cela près de deux mois. Affaire à suivre.
Franck R.
 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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