Publié dans Société

Violent choc à Analakely - Une femme enceinte dans un état critique

Publié le vendredi, 29 mai 2020

A la fois écœurant et révoltant ! C’est ce qu’on a pu qualifier de la réaction unanime des observateurs de la place à propos de cet accident survenu vers les premières heures du matin, en plein centre d’Analakely hier. Sur le bitume, une femme gisait au milieu de la chaussée. Près de sa tête s’épanchait du sang, témoignant ainsi de la violence du choc après qu’une moto l’a fauchée. Le comble, c’est que la piétonne est enceinte de quelques mois.

 

D’ailleurs, la malheureuse, qui n’avait personne pour l’accompagner, a momentanément perdu connaissance. Et qu’il a  alors fallu la transporter d’urgence à l’HJRA où elle a été immédiatement admise en réanimation. Lorsque nous nous sommes enquis de son état, une source hospitalière s’est contentée d’annoncer qu’il serait  assez critique, et qu’elle ne pouvait encore se prononcer sur l’affaire, l’urgence de la prise en main, devant être la priorité. Ce qui fait qu’elle serait toujours dans un service d’urgence de cet hôpital.

Mais que s’était-il passé au juste ? Certains ont avancé qu’en raison de la vitesse avec laquelle il était lancé, le motocycliste n’aurait pas pu voir la femme et anticiper le heurt lorsque celle-ci s’est engagée au milieu de la voie pour la  traverser. Il n’existe qu’une certitude : elle a été   attrapée par cette  moto à un moment où elle l’a attendue le moins. Sans doute, aurait-elle également hésité à couper la voie ? Nul ne le sait vraiment.

Tard jusque vers le début de la soirée, hier, la brigade des accidents de la police (Tsaralalàna) a affirmé n’avoir toujours reçu aucune plainte, ni de la part de la victime, encore moins de ses proches. Et que ce service de police n’a été toujours pas saisi de ce dossier. Cela sous-entendrait-il que le motocycliste en cause, est en liberté, du moins en attendant que la famille de la victime ne porte plainte contre lui ? Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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