Publié dans Société

Week-end de la Pentecôte - Les accidents de la circulation font 29 blessés dont 1 mortel

Publié le lundi, 01 juin 2020

Même s’ils sont en forte baisse par rapport à la situation de l’année dernière, les accidents de la circulation ont fait des victimes durant le récent week-end de la Pentecôte dans la Capitale.  Durant ces trois jours festifs, on a enregistré 29 victimes dont un cas mortel. Il s’agit de la mort de ce piéton de 43 ans vers 18h,  samedi dernier, à un rond-point de la Rocade à Andohatapenaka. Cet agent de sécurité, ayant travaillé pour le compte d’une entreprise privée,  fut mortellement renversé par un 4x4.

 

Cet accident a fait beaucoup jaser les internautes de la place, du fait que le conducteur en cause, aurait pris la fuite, selon leurs explications,  mais qu’une plaque d’immatriculation du véhicule aurait été arrachée de son emplacement et détenue par les riverains. Or, un recoupement, fait ultérieurement, permet de remettre en question cette hypothèse des riverains. En effet, une vérification à la morgue de l’HJRA, à Ampefiloha, a permis de savoir que l’automobiliste en cause s’est rendu sur place et aurait déjà rencontré les proches de la victime. « Non, le conducteur ne s’était pas enfui ! », a précisé un membre de la famille que nous avons rencontré sur les lieux.

A part ce drame, sans doute l’un des plus sanglants de la Pentecôte, la majorité des autres accidents enregistrés concerne la moto. Une dizaine de ses victimes est composée d’utilisateurs de deux-roues. S’ils n’ont pas fait une chute, ils ont renversé un piéton, expliquant ainsi le nombre assez élevé des victimes durant les trois journées consécutives du week-end de la Pentecôte 2020. Grosso modo, la prise de boisson alcoolisée, jointe à une impudence de la part des concernés, en est aussi une autre explication à ces faits. 19 de ces victimes ont dû être hospitalisées, témoignant ainsi de la gravité de leurs blessures. Enfin, une infime partie des victimes, à la suite de collisions entre des voitures ou encore se sont fait percuter, comme le cas de cet ex-accident de sécurité.

On peut parler d’une baisse car les victimes des accidents représentent à peine le tiers des personnes venues pour une consultation au service des urgences de l’HJRA, soit 89 au total (contre 205 en 2019) durant le récent week-end festif. A part les accidents de la circulation, le nombre des victimes dans d’autres cas a atteint 24 cette année.

Franck R.

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Editorial

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    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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