Publié dans Société

Ambohidahy - Chute mortelle de plusieurs mètres d’un fonctionnaire

Publié le mercredi, 09 janvier 2019

L’agent de 46 ans d’un ministère a fait une chute de plusieurs mètres, précisément depuis le 5e étage de l’immeuble où il a travaillé à Ambohidahy. Ce drame est survenu à l’approche de l’heure de sortie de bureau lundi soir dernier. La victime était tuée sur le coup après avoir heurté violemment le sol et probablement à la suite d’un polytraumatisme sévère.

C’est du moins ce qu’a assuré une source hospitalière. Toutefois, rien n’est susceptible de confirmer ce qui a pu bien provoquer l’accident. Des zones d’ombre planent encore sur la raison qui a poussé ce père de famille à basculer ainsi dans le vide. « Nous ignorons totalement ce qui a pu se passer. Mais il existe une certitude. Ses collègues de travail  s’étaient réunis dans un coin du bureau et il était avec eux. A un moment donné, le malheureux s’était écarté du petit groupe pour aller quelque part. Mais personne n’a pas vérifié ce qu’il était allé faire. C’est le seul évènement que nous avons pu noter à son propos. Enfin, les préposés qui étaient en poste en bas de l’immeuble nous ont signalé la chute de la victime quelques moments après », assure un collègue de la victime. Pour l’heure donc, la mort de ce fonctionnaire suscite encore plusieurs questions.

Nul, sauf les enquêteurs, et ce, après un constat, ne peut faire aucune conclusion pour avancer qu’il s’est suicidé ou qu’on l’avait assassiné. Si c’est le cas, l’on ne peut d’ailleurs s’empêcher de s’interroger par qui ? Le doute est permis car tout comme les proches de la victime dont son épouse, ses collègues affirment qu’il n’est pas dans l’habitude du défunt de s’enivrer.

Et surtout, il était bien portant. Actuellement, des membres de son entourage seraient encore soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Brigade criminelle à Anosy. Hier matin, les membres de sa famille et  ses collègues s’étaient rendus à la morgue pour les formalités d’inhumation. Enfin, la victime qui a laissé une veuve et des orphelins fut domicilié à Ambatomaro. L’enquête poursuit son cours.

Franck Roland

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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