Publié dans Société

Meurtre à Ambohimanga Rova - L'identité de la victime connue

Publié le vendredi, 05 avril 2019

Vers le début de cette semaine, le corps sans vie d'une jeune fille était retrouvé dans les buissons à Ambohimanga Rova. D'après un constat, il ne s'agissait pas d'une mort naturelle car la victime avait été assassinée. L'hypothèse d'une mort par strangulation est la plus privilégiée. Elle portait un collier, lequel l'assassin s'en était servi pour l'étrangler. Malheureusement, les riverains ne la connaissent pas et il leur était donc impossible d'avoir la moindre idée sur son identité.

Mercredi dernier pourtant, les choses ont bougé. Informé sur le drame par le biais des réseaux sociaux, son père s'est finalement manifesté. C'était de cette manière que le nom de la jeune fille était finalement connu. Il s'agit de Nathalie Julia Randrianjanahary, domiciliée à Ambohimangakely, de son vivant. Par la suite, la famille entière s'était  rendue sur les lieux, c'est-à-dire à Ambohimanga Rova, pour récupérer le cadavre de la victime.
L'enquête sur cette affaire suit son cours. Les Forces de l'ordre sont encore en pleine procédure pour tenter de trouver une quelconque piste, ou du moins retrouver le ou les assassins. En attendant, une question se pose et elle concerne le motif  de la présence de cette résidente d'Ambohimangakely dans cette deuxième localité aussi
éloignée de la première. Pour l'instant, la réponse demeure encore une énigme.
En attendant, le SEG auprès de la Gendarmerie, le Général Richard Ravalomanana en personne, est monté au créneau. Il a adressé ses condoléances et sa sympathie envers la famille de la jeune fille. Il a également promis que l'auteur de cet acte barbare sera, tôt ou tard, démasqué. Il a alors lancé un appel à témoin et à la mobilisation générale des citoyens  pour donner la main aux Forces de l'ordre afin de parvenir à cet objectif commun, tout en mobilisant ses troupes.
Franck Roland

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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