Publié dans Société

Politique foncière à Madagascar - Distribution de 200 000 certificats

Publié le mardi, 21 mai 2019

80 % de la population malagasy vivent des ressources directes de la terre, et il revient au pays de déployer des efforts pour leur réserver un avenir meilleur. A cet effet, la distribution de plus de 200 000 certificats fonciers est prévue s’effectuer cette année sur tout le territoire.  En 2015, Madagascar a adopté une politique foncière qui repose sur divers objectifs et visions de développement, ce qui implique que plusieurs étapes restent encore à franchir en termes de droit foncier. Il est actuellement temps de revoir l’application de cette politique foncière. Dans ce cadre, un atelier régional des institutions foncières nationales sur la sécurisation des droits fonciers communautaires en Afrique, s’est tenu hier à Anosy.

Durant la cérémonie d’ouverture, hier, le Premier ministre Ntsay Christian a jugé nécessaire de considérer les questions sur les éventuels problèmes interactifs entre les communautés et les agendas fixés tant pour le développement que pour la promotion des investissements, surtout que le pays n’est pas encore en mesure d’opter pour l’utilisation des titres communautaires. « Nous nous sommes fixés une grande ambition en termes de réforme, toujours est-il que l’on devrait prioriser ceux à la base, afin que d’une manière générale, tous les Malagasy puissent jouir de façon formelle des certificats fonciers des biens qui leur appartiennent, et ce en misant pour la reconnaissance du droit foncier des communautés et pour la sécurisation de leurs ressources, ou en d’autres termes, de leur base de vie, tout en procédant à l’identification des parties destinées aux investissements », a-t-il précisé.
Cet atelier est une opportunité stratégique de partage de réflexions et d’expériences à travers une communauté de pratique constituée par les représentants des commissions foncières et des entités en charge des réformes foncières de 14 pays africains dont Madagascar, et favorise l’émergence de nouvelles perspectives et des domaines nécessitant une action commune. C’est également une preuve de la collaboration entre le Gouvernement et la société civile, visant un objectif commun qui est la sécurisation des droits fonciers communautaires. Le Gouvernement reste attentif à celle-ci, aux fins de la mise en exergue d’une volonté politique œuvrant dans l’intérêt du peuple.
Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff