Publié dans Société

Mois de l'enfance - Le groupe FILATEX fait des heureux à Ambohimalaza

Publié le vendredi, 07 juin 2019

Les enfants sont particulièrement heureux en ce mois de juin puisque quatre longues semaines sont dédiées à eux. C'est ainsi l'occasion pour les petits de recevoir des cadeaux et jouets, évidemment pour ceux issus de familles aisées. Effectivement, plusieurs associations et sociétés profitent de ce mois pour faire des dons aux enfants vulnérables et ceux qui sont élevés dans des associations et « Akany ». Le groupe FILATEX, toujours actif dans le social, et afin de venir en aide aux gens nécessiteux, vient justement de faire des heureux au Centre de bienfaisance d'Ankadivory Ambohimalaza (CBA).

Plus précisément, 60 orphelins pris en charge et éduqués au sein dudit centre ont été gâtés hier par toute l'équipe qui a préparé un bon festin pour eux. Amuse-gueule, des crudités, du riz accompagné de poulets, sans oublier les desserts et un grand gâteau, les enfants se sont régalés et c'est avec un grand sourire qu'ils ont apprécié le menu du jour. Mais ce n'est pas tout ! Pour que ces petits puissent passer une journée inoubliable, une partie de jeu de société était également au programme. Tout le monde a joué et a pris du plaisir.

Par ailleurs, le groupe FILATEX n'est pas venu avec les mains vides pendant cette journée. Toute l'équipe a profité de l'occasion pour offrir aux enfants des jouets, des biscuits et friandises, des cakes et des chocolats. Que des petites gâteries qui font plaisir aux enfants en ce mois de juin qui sent la fête et la joie. Mais encore, 500 kg de riz et 80 litres d'huiles ont également été donnés pour le centre de bienfaisance. Des besoins essentiels pour eux puisque les enfants mangent au CBA et leur nombre est assez élevé. Ces provisions leur permettront ainsi de tenir jusqu'à un an puisque selon Haja Rakotoniaina, directrice du CBA, leur consommation mensuelle est de 4 à 6 litres d'huile. « Ce sont les enfants qui vont former l'avenir de notre pays. Et ils pourront également devenir des personnes indispensables en matière de développement durable. C'est pour cela qu'il faut bien prendre soin d'eux en leur offrant toutes les aides dont ils ont besoin », a confié Tanteraka Rakotoarisoa, responsable RSE auprès du groupe FILATEX. Des habits chauds, chaussures et livres ont également été octroyés pour ces enfants orphelins. A noter qu'il ne s'agit pas de la première collaboration entre le groupe FILATEX et le CBA puisque des donations composées de toitures, portails, divers matériels de construction ainsi que des livres et matelas pour soutenir le centre et ses activités ont été déjà réalisées.  

Tahiana Andrianiaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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