Publié dans Société

Tanjombato - Deux vendeurs illicites d'armes arrêtés

Publié le lundi, 01 juillet 2019

Dimanche après-midi dernier, les éléments du Commissariat central de Tanjombato ont fait tomber dans leur piège deux suspects pour trafic d'armes dans le secteur dit « Ambany Andrefana », un quartier de la banlieue sud de la Capitale. Par ailleurs, un troisième suspect, le supposé acheteur, a réussi à prendre la fuite. Ce dernier était prévu réceptionner un fusil Mab pour 1,4 million d'ariary des deux supposés trafiquants d'armes.

 

Tout a démarré par un renseignement provenant d'un informateur qui a requis l'anonymat. Ce dernier a informé la Police à propos du funeste projet des deux premiers suspects domiciliés à Antsobolo et à Ambohibahiny, Tanjombato. Leur projet en question devrait consister à revendre justement une arme dans le quartier de Tanjombato et ses environs.

Sitôt informés, les limiers du Commissariat de ladite localité de banlieue se sont mobilisés. Ils se sont organisés afin de prendre en filature et enfin de piéger les suspects. Outre cela, les Forces de l'ordre ont procédé à des fouilles sur les motos qui ont emprunté l'axe.

C'était dans ces circonstances que les deux individus soupçonnés de trafic d'armes étaient finalement tombés dans le piège des Forces de l'ordre. Effectivement, ils avaient bel et bien le pistolet automatique Mab ainsi que 13 munitions, le tout sans aucune autorisation de port d'arme. La Police les a ainsi embarqués vers le Commissariat central de Tanjombato pour une enquête.

A la lumière de cette affaire, il est clair que les trafiquants locaux cherchent à tout prix à écouler discrètement les armes de contrebande sur le marché noir, bravant ainsi la loi en vigueur et l'énorme risque encouru en cas d'arrestation,  comme c'est le cas pour ces deux suspects de Tanjombato.  Leur action va totalement à contre-sens de la sensibilisation de tous les citoyens en détention illégale d'armes à feu pour les remettre aux autorités.

Franck Roland

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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