Publié dans Société

La fièvre autour des Barea continue !

Publié le vendredi, 12 juillet 2019

Le plus grand événement de la semaine - à part bien sûr le match de ce jeudi où Madagascar faisait face aux Aigles de la Tunisie - reste l’accueil de l’équipe nationale à l’aéroport d’Ivato. Aujourd’hui, des milliers de Malagasy se donneront rendez-vous dans la partie d’Ivato mais également dans toute la ville puisque le cortège qui emmènera l’équipe fera le tour de la Capitale, allant d’Ivato jusqu’à Anosy, en passant par Talatamaty - Ambohibao - Digue Andohatapenaka - 67ha - Andavamamba et Ampefiloha. Malgré le fait que les Barea n’aient pas réussi à tenir tête l’équipe adverse lors du dernier match, les Malagasy n’ont pas perdu espoir et compte remercier l’équipe des Barea comme il se doit. On s’attend effectivement à un grand festival national, malgré que la manifestation se tienne à Antananarivo. Les supporteurs issus des autres Régions ont d’ailleurs déjà partagé leur soutien pour l’équipe, bien que la plupart d’entre eux ne puissent pas accueillir nos héros nationaux. En effet, plusieurs personnes projettent de venir sur les lieux pour l’accueil grandiose des Barea. « Ils le mérite, accueillons nos héros ! Pour nous, ils ont déjà gagné », clament les supporteurs dans les réseaux sociaux. Chose vraie puisqu’aucun pays de l’Afrique n’a, jusqu’à ce jour, réussi à réaliser cet exploit.


Ainsi, dans la Capitale, la chaleur de la CAN se sent encore et les T-shirts conçus pour supporter notre équipe se vendent toujours comme des petits pains. Exactement comme les drapeaux dont les stocks sont épuisés depuis quelques jours. Selon les informations recueillies, plusieurs personnes sont venues acheter leur drapeau aux alentours d’Analakely et Behoririka. Des drapeaux malagasy de toutes tailles qui serviront sûrement à orner le grand carnaval de ce jour. Car effectivement, aujourd’hui, on porte fièrement les couleurs de l’île. Blanc, rouge et vert sont exposés partout, que ce soient sur les voitures, les vêtements, les casquettes et surtout sur les toits de maison. Ceux qui n’ont pas encore acheté de drapeau sont ainsi venus en acheter tandis que d’autres en ont même cousu car les stocks sont déjà épuisés. D’ailleurs, le ministère de la Communication et de la Culture a encouragé de nouveau chaque foyer à hisser de nouveau les drapeaux sur les toits. Ceci sera un geste de respect et de remerciement pour les Barea, mais surtout pour montrer qu’on est une Nation soudée. « Arborons de nouveau nos drapeaux pour rendre hommage à nos héros. Emmenez également d’autres drapeaux pour les accueillir en ville ». Quoi qu’il en soit, on peut dire que l’engouement des gens n’a jamais été si fort qu’aujourd’hui. L’amour de la patrie n’a pas rayonné comme tel dans le cœur de chacun, même pendant la célébration de la Fête nationale.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff